Ah, François Bayrou. L’éternel revenant de la politique française. Tel un boomerang centriste qu’on n’a jamais vraiment lancé, mais qui revient quand même, au cas où quelqu’un aurait oublié qu’il existe.
Et que nous dit-il aujourd’hui ? Pas un grand discours sur la dette abyssale, pas une envolée lyrique sur l’avenir de l’Europe, pas même une tirade sur le retour du franc (ou du franc-bayrou). Non. Il nous parle… de ses selfies.
« Quand j’étais très jeune, il y avait des jeunes filles qui venaient me voir en disant : ‘je peux faire un selfie parce que je vous adore’. Et aujourd’hui, ce sont leurs filles qui viennent pour en faire un, mais parce que leur mère m’adore. »
Voilà. Le seul indicateur de popularité qui compte désormais, c’est le nombre de filtres Instagram appliqués à sa tête de sage du Béarn.
On croyait avoir touché le fond avec les punchlines de Sandrine Rousseau, les TikToks de Gabriel Attal et les réels musclés de Ciotti… mais Bayrou a décidé de jouer la carte du charme transgénérationnel. En toute modestie, évidemment.
Le selfie comme programme politique
Soyons honnêtes : s’il fallait résumer la carrière de François Bayrou depuis 2007, on pourrait dire qu’il a surtout excellé dans l’art du positionnement flou et de la mise en scène. C’est un peu le Jean-Claude Van Damme du centrisme : toujours entre deux chaises, à faire le grand écart entre gauche molle et droite frileuse.
Mais attention, hein. Avec le cœur. Car l’homme se vit comme une légende vivante de la République. Il ne se prend pas en photo, non. Il imprime l’histoire. Et son logiciel politique ? C’est Paint, version 2002.
Alors pendant que la France tangue entre inflation, instabilité politique et hausse du gaz, Bayrou, lui, prend la pause. Pour la postérité, bien sûr. Et surtout pour ces jeunes filles qui sont devenues mamans — et qui, apparemment, n’ont toujours pas décroché du poster grandeur nature collé dans leur chambre d’ado.
Un héritage en 12 mégapixels
On aurait pu croire qu’en 2025, les responsables politiques essaieraient de redonner un peu de sens à l’action publique. Mais non : on en est à comptabiliser les likes et les générations de groupies. Une sorte de dynastie affective où Bayrou passe du rôle d’idole de lycée à celui de doudou politique pour mamans nostalgiques.
Et pendant ce temps-là ? La France s’effondre tranquillement dans un mix d’Uberisation, de dette abyssale et de wokisme bruxello-compatible. Mais pas d’inquiétude : Bayrou veille au grain… depuis l’objectif de son iPhone.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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