Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Grippe saisonnière : t’as pas voulu de ton vaccin ? Ben t’auras pas ton arrêt. Merci patron.

Bienvenue dans la France de demain, où on n’a peut-être pas encore supprimé les congés payés, mais où tomber malade sans avoir coché toutes les cases vaccinales pourrait bientôt coûter cher. Très cher.

« Pas vacciné, pas indemnisé » : ce pourrait être le nouveau slogan du Medef, ce syndicat de patrons toujours prêt à innover… surtout quand il s’agit de faire des économies sur le dos des salariés.

Alors voilà : selon Yves Laqueille, vice-président du Medef (et probablement champion toutes catégories de la compassion corporate), si vous chopez la grippe sans avoir reçu le petit shoot annuel à 10€, il n’est plus moralement justifié que vous soyez indemnisé à 100%. (source : RMC) Bah oui, fallait y penser : dans le monde merveilleux de l’entreprise, la maladie est un choix. Comme une option sur un configurateur Renault. T’as pas cliqué sur « vaccination obligatoire », tu perds ton bonus.

On applaudit.

L’assurance maladie dans le viseur : pas d’éthique, que des économies

Il faut dire que l’Assurance maladie coûte cher. Trop cher pour certains. En 2024, 17 milliards d’euros d’indemnités journalières. Un chiffre effrayant, sauf quand on se souvient que l’évasion fiscale des multinationales françaises est estimée à… bien plus. Mais chut. Mieux vaut taper sur la secrétaire enrhumée ou le chauffeur de bus fiévreux. C’est plus simple.

Et puis, n’est-ce pas un « exercice collectif pour protéger les autres » que de se faire vacciner ? Certes. Mais on rappellera, pour la forme, que ce vaccin affiche une efficacité aléatoire, entre 30 et 60% selon les années. Une vraie roulette russe, version Delagrippe.

Les Grandes Gueules s’en mêlent : entre bons sens et cynisme sanitaire

Barbara Lefebvre, elle, résume : « Ce n’est pas ça qui va crever le budget de la sécu. » Et Bruno Poncet, syndicaliste SNCF, enchaîne : « Ils cherchent de l’argent donc leur idée, c’est d’aller gratter partout. » À ce rythme, on s’attend à voir des malus santé sur les Kleenex usagés ou des franchises sur les arrêts pour gastro non déclarée.

Mais le pompon revient à Olivier Truchot qui, dans un élan lyrique, s’indigne :
« On est devenu des enfants gâtés de la santé ! »
Eh oui, Olivier. En France, on croit encore que la santé est un droit. Ce manque flagrant de savoir-vivre socialo-communiste.

Bonus track : bientôt un crédit social à la française ?

Ne pas tomber malade deviendra-t-il un critère d’employabilité ? Après tout, dans une société où l’on rêve d’un salarié performant, flexible et silencieux, le corps humain devra s’adapter. La prochaine étape ? Un QR code sur le front et un bracelet qui bippe quand t’as pas assez transpiré pour la boîte. On y croit.

En résumé :
Tu es malade mais tu n’étais pas vacciné ? C’est ballot. T’avais qu’à faire preuve de civisme sanitaire, mon cher. En France, on n’a peut-être pas encore d’État social pleinement détruit, mais on y travaille. Courage, plus que quelques idées lumineuses du Medef et on y est.

Un commentaire sur « Grippe saisonnière : t’as pas voulu de ton vaccin ? Ben t’auras pas ton arrêt. Merci patron. »

  1. L’article 225-2 – Modifié par LOI no 2012-954 du 6 août 2012 – art. 3 – précise dans quelles situations la discrimination effectuée est répréhensible :
    « La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elle consiste : 1° A refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ; 2° A entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ; 3° A refuser d’embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ; 4° A subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ou prévue à l’article 225-1-1 ; 5° A subordonner une offre d’emploi, une demande de stage ou une période de formation en entreprise à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ou prévue à l’article 225-1-1 ; 6° A refuser d’accepter une personne à l’un des stages visés par le 2° de l’article L. 412-8 du code de la sécurité sociale.
    Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1° est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d’en interdire l’accès, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende. »
    La discrimination sociale est un processus lié au fait d’opérer une distinction concernant une personne ou une catégorie sociale en créant des frontières dites « discriminantes », c’est-à-dire produisant un rejet visant à l’exclusion sociale sur des critères tels que l’origine sociale ou ethnique, la religion, le genre, le niveau de son intelligence ou l’état de santé.

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