Bienvenue en France, pays où l’on interdit aux enfants de vendre des gâteaux faits maison devant l’école « pour des raisons sanitaires », mais où l’on importe sans sourciller des poulets ukrainiens par millions, sans se demander si une poussière s’est collée sur un mur de hangar à Kiev.
Une histoire qui sent l’omelette cramée
Un couple d’éleveurs français, dans la loi, dans les clous, dans les normes (et Dieu sait qu’il y en a), reçoit l’ordre de la préfecture : abattre eux-mêmes leurs 8 250 poules parfaitement saines. Motif ? Une bactérie aurait été retrouvée dans… une poussière. Oui, une poussière. Pas dans un œuf, pas dans un animal, pas dans l’eau : sur un mur.
Les éleveurs demandent une contre-expertise, à leurs frais. Réponse : non. On ne discute pas avec l’UE. On obéit, on massacre.
Quand la santé publique devient une arme de destruction agricole
Soyons clairs : si une vraie contamination grave était prouvée, on comprendrait. Mais là, on nage dans l’absurde. On applique la règle du « tout doit disparaître », pendant qu’on déroule le tapis rouge aux containers de poulets ukrainiens, arrivés par dizaines de millions depuis 2022.
Question : vérifie-t-on chaque poussière dans les hangars ukrainiens ? Bien sûr que non. Comme on ne vérifiera pas demain les cargaisons en provenance du Mercosur, où les normes sanitaires sont à peu près aussi solides qu’un parasol dans une tempête.
Double standard, version omelette
En clair, les poules françaises sont sacrifiées pour une poussière, tandis que les volailles importées débarquent sans le moindre coup de coton-tige. Résultat : les petits éleveurs crèvent, les grandes filières industrielles étrangères prospèrent. Et on appelle ça… le marché libre.
L’Union européenne, c’est un peu comme un vieux coq rouillé. Ça chante très fort le matin pour réveiller la basse-cour, mais en réalité, ça n’apporte plus d’œufs – juste des décrets qui sentent la brûlure et la poussière.