Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Kennedy Jr réduit à “l’Antivax” : le coup de com’ des médias

Ah, la presse française… Toujours aussi subtile. Quand Robert Kennedy Jr. s’exprime au Sénat américain, on ne retient pas son titre officiel — secrétaire américain à la Santé, excusez du peu — mais son petit surnom de cour d’école : «l’antivax». Oui, oubliez son mandat, son rôle ou même ses décisions : pour Libération, il restera à jamais coincé dans la case des méchants conspirationnistes, entre un croquemitaine et un fournisseur de chloroquine en gros.


Capture écran de l’article de Liberation « Aux Etats-Unis, le ministre de la Santé affirme que les limogeages de scientifiques sont «indispensables» »


Un limogeage ou un sacrilège ?

Kennedy a osé renvoyer la directrice de la principale agence de santé américaine, Susan Monarez, et faire le ménage au CDC. Réaction immédiate : tempête dans les labos et cris d’orfraie des anciens patrons. Neuf ex-directeurs en retraite dorée — probablement entre deux conférences grassement rémunérées par Pfizer — ont signé une lettre dramatique dans le New York Times : «Il met en danger la santé de tous les Américains !» On imagine déjà la statue de la Liberté se couvrir d’un masque FFP2 en signe de protestation.

Quand «sang neuf» rime avec «blasphème»

Kennedy parle de «sang neuf» pour redonner aux CDC leur rôle «d’étalon-or». Mais pour les médias, c’est un crime de lèse-science. Qu’importe si l’agence a brillamment géré la pandémie en distribuant des recommandations contradictoires comme des flyers à la sortie d’un métro. Qu’importe si la confiance des citoyens s’est effondrée. Le véritable problème, voyez-vous, c’est qu’on touche à la routine confortable des mandarins.

Le procès permanent

Et puis, évidemment, l’inévitable rappel à ses positions sur l’ivermectine et l’hydroxychloroquine. Comme si répéter «aucune efficacité scientifiquement prouvée» suffisait à solder le débat. La presse adore ce passage obligé : ça donne l’impression de tenir une ligne éditoriale «rationnelle», tout en évitant soigneusement de revenir sur les innombrables errements officiels de l’ère Covid. Mais demander un peu de nuance ? Pas question. Kennedy est «antivax», point final.

La presse, arbitre autoproclamé de la santé mondiale

Au fond, ce n’est pas Robert Kennedy Jr. qui choque. C’est surtout que les journalistes n’arrivent pas à digérer que «Monsieur Antivax» ait un bureau officiel, une cravate et… le pouvoir de virer ceux qui, selon lui, n’ont pas fait leur boulot. Dans leur scénario, l’histoire devait être simple : les héros scientifiques contre les vilains complotistes. Problème : la réalité est devenue beaucoup plus embêtante à classer.

En résumé, que l’on soit d’accord ou non avec Kennedy, une chose est claire : ce n’est pas en collant des étiquettes caricaturales que le débat sur la santé publique va avancer. Mais bon, pour ça, il faudrait que les rédactions fassent autre chose que recycler le même vocabulaire depuis 2020.

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