Ah, le lapsus, ce petit moment où le cerveau dit tout haut ce que la communication politique essaie de camoufler. Et là, merci Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur version martialo-pédagogique, qui nous offre en direct une masterclass :
« En revanche, on recrute de force, ensuite on les encercle et après on les tape. On les tape. »
Et ça sort… tout droit de la bouche qui prétend protéger la République. C’est beau comme un freestyle de répression.
Quand le lapsus dit la vérité que le discours officiel cache
Le plus ironique ? Ce genre de perle n’apparaît jamais par hasard. Derrière les éléments de langage bien huilés, il y a la mécanique brutale qui suinte. Et quand le subconscient parle… la démocratie éternue.
🚨🇫🇷🙄Lapsus pour faire peur au peuple, nous 99% et vous 1%.
— 🕊️Myriam🕊️Sauvons L’humanité🕊️@CelebritesSM🕊 (@Resistance_SM) September 8, 2025
la majorité du peuple exige la démission d’Emmanuel Macron ou sa destitution.
Le peuple, l’armée, les forces de l’ordre seront avec nous, ils en ont marrent de Macron l’ennemi le traitre l’infiltré, il doit partir. pic.twitter.com/DtSxl3KTwI
Nous 99%… eux 1%
Retailleau voulait sans doute rassurer, mais au final il vient de résumer le rapport de force : eux, les 1% armés de matraques et de notes préfectorales, et nous, les 99% sommés de marcher droit.
Un lapsus qui sonne comme une punchline de manif : « On les tape », ça pourrait presque devenir un slogan imprimé sur les boucliers de CRS. Au moins, ça aurait le mérite de l’honnêteté.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Est-ce qu’on assiste au retour de la « pédagogie par la matraque », version lapsus révélateur ? Ou bien à une franchise accidentelle, qui devrait au contraire nous faire réfléchir : si la répression devient le réflexe, alors la démocratie n’est plus qu’un prétexte.
Et pendant ce temps, Bruno croit avoir eu un petit bug de langage. Nous, on y entend surtout une grande vérité politique.