Ah, l’école de la République ! Autrefois on y apprenait à lire, écrire, compter… Aujourd’hui, certains voudraient surtout y faire réviser à des enfants de 9 ans un catéchisme wokiste flambant neuf, estampillé « pédagogie inclusive », où l’on passe plus de temps à disserter sur la fluidité des genres qu’à maîtriser les tables de multiplication.
Parce que oui, figurez-vous que « Le Livre le plus important du monde » (rien que ça, pas moins !) est proposé comme manuel d’éducation sexuelle pour les pré-ados. Derrière ce titre mégalo se cache un cocktail explosif : banalisation de la pornographie, apologie de la transidentité, et cours express sur la GPA. Bref, tout ce qu’il faut pour transformer la cour de récré en annexe de colloque queer intersectionnel.
Quand la fiction dépasse la réalité
On pourrait croire à une mauvaise blague. Mais non, les extraits parlent d’eux-mêmes :
- « On peut faire du sexe sans être côte à côte, par exemple en s’écrivant des choses excitantes sur Internet » (9 ans, l’âge idéal pour découvrir le sexting, c’est bien connu).
- « » (encore mieux, on leur donne même l’adresse ?).
- « Aucune personne n’est à la naissance féminine ou masculine » (les sages-femmes apprécieront).
- « Un bébé peut également naître grâce à l’aide d’une gestatrice » (tiens, un module GPA en CM1, pourquoi pas).
➡️ Et comme si ces lignes ne suffisaient pas, les internautes eux-mêmes sont révoltés.
« Les lecteurs eux-mêmes dénoncent un manuel jugé monstrueux et malsain, indigne d’être mis entre les mains d’enfants de 9 ans. »
Résultat : les parlementaires Anne Sicard (IDL) et Roger Chudeau (RN) montent au créneau. Et ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère : « incitation à la pornographie », « apologie du voile islamique », « corruption de mineur », rien que ça. Un vrai menu dégustation des dérives contemporaines.
La pédagogie du choc culturel
Évidemment, ce petit chef-d’œuvre n’est pas tombé du ciel. Cet ouvrage, d’origine suédoise, a été traduit en français par Élise Devieilhe (sociologue et collaboratrice de l’association Épicène), publié par les Éditions Goater dirigées par Jean-Marie Goater, et coédité avec la Ligue de l’enseignement de Normandie. (source : BVoltaire) Eh oui, quand la cause est noble, on trouve toujours une ONG pour signer le bon de livraison.
Dans certains collèges – coucou Bayeux – le manuel est déjà utilisé. On imagine les cours :
— « Aujourd’hui les enfants, on révise : Barbie pour les garçons, foot pour les filles, et si vous ne comprenez pas, c’est que vous êtes prisonniers de la norme cis-hétéro-patriarcale. »
Un manuel explosif… mais pas officiel (officiellement)
Interpellée, Élisabeth Borne botte en touche : « Ce manuel n’est pas recommandé par le ministère. » Traduction : circulez, mais ne regardez pas trop dans les salles de classe. Retailleau, lui, se retrouve avec le bébé (sans GPA). Et les associations de parents – Mamans Louves, SOS Éducation – hurlent à l’endoctrinement.
Bref, bienvenue dans la grande bataille culturelle : d’un côté, les partisans de l’école comme laboratoire idéologique ; de l’autre, ceux qui croient naïvement qu’à 9 ans, un gosse devrait apprendre l’histoire de France avant celle des drag-queens.
La leçon du jour
Ce qui choque ici, ce n’est pas seulement le contenu du manuel, c’est la mécanique bien huilée : militants + associations + relais politiques = infiltration discrète des écoles, sous couvert d’« ouverture d’esprit ». Résultat : on appelle ça « éducation affective et sexuelle », mais ça ressemble furieusement à une entreprise d’endoctrinement.
À ce rythme, il ne manquera bientôt qu’un contrôle surprise :
Question 1 : Définir le concept de « parentalité sociale dégenrée » en moins de 5 lignes.
Question 2 : Citez trois façons de pratiquer une sexualité numérique responsable à 9 ans.
Allez, révisez bien vos leçons. L’avenir appartient à ceux qui auront su apprendre par cœur… le catéchisme wokiste.