Ah, la calvitie, ce grand traumatisme masculin qui transforme certains en philosophes résignés et d’autres en cobayes consentants de l’industrie pharmaceutique. Car oui, pour lutter contre trois cheveux en moins, on avale gaiement des comprimés capables de filer directement des envies de… comment dire… mettre fin à ses jours. Tout ça pour sauver une mèche.
Les autorités sanitaires européennes viennent de renforcer les avertissements sur le finastéride, ce petit cachet présenté comme le rempart à la calvitie. Dans la notice, on pourra désormais lire noir sur blanc : “risques de dépression, pensées suicidaires, troubles de l’humeur et, cerise sur le scalp, dysfonction érectile”. Bref, le combo gagnant : on garde ses cheveux mais on perd sa joie de vivre et ses performances sous la couette. (source : Libération)
Entre libido en berne et idées noires, le dilemme capillaire
Imaginez la scène : vous prenez votre comprimé miracle, vous observez vos cheveux repousser fièrement… mais votre libido part en RTT illimitée. Résultat, la chevelure est au top, mais l’humeur est au fond du trou. C’est ce qu’on appelle un marché de dupes.
Et comme si ça ne suffisait pas, l’Agence européenne du médicament a prévu une petite “carte d’information” glissée dans chaque boîte de finastéride. Histoire de rappeler aux patients que leur traitement capillaire peut les envoyer direct dans les bras d’un psy. Voilà, vous vouliez une frange ? Vous aurez aussi un suivi psychologique.
Dutastéride, même combat (par précaution)
Quant au cousin chimique du finastéride, le dutastéride, il n’est pas officiellement lié aux pensées suicidaires. Mais on a quand même décidé de coller un gros sticker “attention, humeur fragile” sur la notice. Après tout, dans le doute, mieux vaut prévenir que tondre.
Le chauve business : toujours gagnant
Pendant ce temps, les cliniques d’Istanbul continuent de faire fortune avec les greffes capillaires. Là au moins, pas besoin de comprimé, juste un peu de patience, un portefeuille bien garni… et la certitude de ne pas finir dépressif à cause d’un cachet. Comme quoi, entre la boule à zéro assumée, la greffe ou la pilule à double tranchant, chacun choisit sa croix.
La blague du jour (spéciale calvitie)
Comment on appelle une chauve-souris… avec uen perruque ?
👉 Une souris.
Oui, c’est cruel. Mais avouez que ça détend un peu l’ambiance capillairement dramatique.
👉 Moralité : si vous hésitez entre être chauve, impuissant ou dépressif… sachez que parfois, le crâne brillant est le vrai choix de la liberté.