Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Permis de conduire européen vient d’être adopté : quinze ans de validité, un check-up médical et un soupçon de Big Brother – la sécurité routière selon Bruxelles

Ah, Bruxelles. Ce grand parent bienveillant qui, à force de vouloir nous protéger, finit par nous attacher la ceinture même sur le canapé.
Dernière trouvaille en date : la réforme du permis de conduire européen. L’Union a décidé que le précieux sésame serait désormais valable 15 ans, mais attention — pas sans un passage obligatoire chez le médecin. (source : RMC) Parce qu’après tout, si vous pouvez encore lire ces lignes, c’est sans doute que votre vue mérite un examen.

15 ans de validité, mais pas sans surveillance

Officiellement, l’objectif est noble : « améliorer la sécurité routière ». Officieusement, disons que ça permet surtout à l’UE de cocher une nouvelle case dans son plan “Vision Zéro” — zéro mort sur la route, zéro liberté dans les rétroviseurs.
Les permis voitures et motos auront donc 15 ans de validité (sauf si, comme en France, votre permis sert aussi de carte d’identité — dans ce cas, on vous le raccourcira à 10 ans, parce qu’on aime bien compliquer).
Les conducteurs de camions et bus, eux, resteront sur 5 ans, histoire de ne pas trop relâcher la surveillance de ceux qui bossent vraiment.

Le contrôle médical obligatoire : prévenir ou infantiliser ?

Et là, c’est la nouveauté qui fait frissonner les rétroviseurs : visite médicale obligatoire avant obtention ou renouvellement.
Test de la vue, du cœur, peut-être un petit contrôle de la tension morale aussi — on ne sait jamais. Bruxelles laisse la possibilité à chaque État de rajouter ce qu’il veut : en France, on pourrait imaginer un test de patience dans les bouchons ou un électrocardiogramme après un plein d’essence à 2,50 euros le litre.

Les plus de 65 ans auront droit à un suivi plus serré. Traduction : à chaque anniversaire, une piqûre de rappel qu’ils sont désormais plus proches de l’arrêt-bus que de la ligne de départ.

Seniors au volant, émotions au tournant

Forcément, certains applaudissent. “C’est du bon sens !” dit-on sur les plateaux télé. Mais d’autres voient venir l’absurdité administrative à 200 mètres.
On imagine déjà la scène : votre grand-père, 84 ans, qui conduit mieux que certains influenceurs en trottinette, recalé parce qu’il a confondu le panneau de sortie avec un ophtalmo.
Et puis, soyons honnêtes : la perte de réflexes n’est pas qu’une affaire d’âge. Comme le rappelle un ancien député européen, “je pourrais conduire sans lunettes, et ça passerait”.
Oui, et c’est bien ça, le problème : tout le monde se croit pilote jusqu’au jour où il confond la pédale de frein avec Spotify.

Vision zéro, surveillance maximale

Derrière le vernis de “prévention”, on sent poindre l’idée du suivi médical permanent. Après tout, si l’État peut vérifier vos compétences visuelles tous les 10 ans, pourquoi pas vos réflexes tous les 6 mois ?
Et tant qu’à faire, un capteur dans la voiture qui mesure votre tension quand vous klaxonnez, non ?
Car l’Europe vise haut : “zéro mort sur les routes d’ici 2050”. En attendant, elle semble surtout viser zéro liberté.

Conclusion : bientôt un permis pour respirer ?

Dans quelques années, on repensera avec nostalgie à l’époque où le permis, c’était un petit bout de plastique rose qu’on oubliait dans la boîte à gants.
Aujourd’hui, il devient un document médical, un outil de traçabilité et un symbole de conformité.
Le conducteur européen, lui, n’aura plus qu’à sourire lors de son check-up obligatoire — du moins, s’il a encore tous ses dents pour le faire.

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