Ah, la belle idée que voilà ! L’Allemagne, championne du pragmatisme, qui se dit : “Tiens, et si on tirait au sort nos futurs soldats ?” Une loterie de la vie, façon “Tu gagnes : une Kalachnikov et un aller simple pour le front Est !”. Pendant ce temps, la France observe, l’air faussement innocent, pendant que notre cher Jupiter parle déjà d’“économie de guerre” et d’“effort national”. À ce rythme-là, on va finir avec un tirage du Loto où le gros lot, c’est un casque et une tranchée.
Cela nous rappelle etrangement les civils ukrainiens enrôlés de force, jetés dans un bus pour le front
Le tirage au sort : la roulette russe version Bundeswehr
Selon BFMTV, scandalisé, le projet allemand est simple : dès 2026, tous les jeunes de 18 ans devront remplir un questionnaire obligatoire. Une sorte de “Test de compatibilité avec la guerre”, un peu comme Tinder, mais avec des grenades au lieu des roses. Et si les volontaires ne sont pas assez nombreux (spoiler : ils ne le seront pas), alors roulement de tambour… on tire au sort les futurs héros.
Inspiré du modèle danois, où un homme sur cinq part défendre la patrie pendant que les autres regardent Netflix, ce système a de quoi faire frémir. Comme le résume si bien le député de gauche Jan Van Aken :
“Ceux qui n’ont pas de chance devront aller à la guerre et mourir.”
Charmant, n’est-ce pas ? On dirait le pitch d’une série dystopique, sauf que là, c’est le Bundestag qui écrit le scénario.
“L’armée la plus puissante d’Europe”… ou le retour des vieux démons ?
Le chancelier Friedrich Merz (oui, le type qui rêve d’un empire militaire sous drapeau européen), veut 260 000 soldats d’ici 2035, soit 80 000 de plus qu’aujourd’hui. Et pour motiver les troupes, rien de mieux qu’un bon vieux chantage au devoir patriotique.
Sauf que, petit détail : 57 % des jeunes Allemands sont contre le service obligatoire. Ils préfèrent visiblement la guerre virtuelle sur Call of Duty que la vraie avec des bottes pleines de boue. Et on les comprend.
Et la France dans tout ça ?
Pendant que Berlin parle de “défense européenne”, Paris joue les stratèges : Macron ressort son vocabulaire martial à chaque discours. Économie de guerre, Europe de la défense, souveraineté stratégique… Il ne manque plus qu’une “mobilisation citoyenne” et on aura bouclé la boucle.
À ce rythme-là, d’ici 2030, les français risque d’avoir un service militaire “moderne”, à base de formations en “résilience citoyenne”, de stages dans les casernes, et pourquoi pas, d’un tirage au sort à la française. Après tout, si les Allemands le font, pourquoi pas eux ? ils ont déjà l’habitude de suivre leurs mauvaises idées.
“Ceux qui n’ont pas de chance devront aller à la guerre et mourir”
Cette phrase devrait suffire à faire réfléchir n’importe quel gouvernement avant de transformer la jeunesse en variable d’ajustement géopolitique. Mais visiblement, l’Europe préfère les canons aux crayons, les casques aux diplômes, et les tirages au sort aux débats démocratiques.
Alors, avant qu’on ne voie apparaître un “Service National 2.0” en France, avec Macron en chef d’orchestre de la “mobilisation générale”, rappelons-vous ceci : quand on commence à tirer au sort qui part à la guerre… c’est qu’on a déjà perdu la paix.