Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Lecornu, ministre de la Sécurité Totale : “Dis-moi où tu cliques, je te dirai qui tu es”

C’est beau, la démocratie numérique à la française.
À peine installé dans son fauteuil ministériel encore tiède, Sébastien Lecornu dégaine son premier décret (Décret n° 2025-980 du 15 octobre 2025) : un petit bijou de surveillance en continu, emballé dans le papier cadeau de la “sécurité nationale”.

Désormais, tous les opérateurs internet et réseaux sociaux devront conserver pendant un an :
🔹 vos données de trafic (qui parle à qui, quand, comment, et à quelle fréquence),
🔹 vos données de localisation (où vous étiez pendant votre dernier message WhatsApp),
🔹 et les données d’identification de tous les contributeurs en ligne (autrement dit : vous, moi, et votre chat qui commente sous pseudonyme).

Officiellement, c’est “pour prévenir les menaces graves”.
Officieusement, c’est pour savoir ce que vous murmurez dans vos DM à 2h du matin.

Big Brother version 5G : “C’est pour votre sécurité, évidemment”

Souvenez-vous : avant, la surveillance généralisée, c’était un cauchemar orwellien.
Aujourd’hui, c’est une politique publique moderne et connectée.

Et puis franchement, qui n’a jamais rêvé d’avoir son historique de navigation soigneusement archivé dans un data center pour “protéger la nation” ?
Bientôt, on pourra dire : “J’existe, donc je suis tracé.”

Le storytelling gouvernemental : “Ce n’est pas de la surveillance, c’est de la prévention”

Les communicants du ministère ont trouvé la formule magique :

“Nous ne surveillons pas les citoyens, nous anticipons les menaces.”

Autrement dit : si vous n’avez rien à vous reprocher, pas de panique.
On ne vous écoute pas vraiment, on enregistre juste tout, au cas où.

Un peu comme un voisin indiscret qui ne vous espionne pas, il “veille à votre sécurité”.

Réseaux sociaux : bienvenue dans l’ère du soupçon permanent

Les plateformes devront désormais savoir qui se cache derrière chaque pseudo.
Finie, l’époque bénie où “Anar_du_93” ou “MéméEnColère” pouvaient râler librement.
Demain, chaque commentaire passera par la case identité numérique.

Un like sur un post ironique ?
Hop, géolocalisé à 19h32, devant votre frigo.

Le paradoxe français : défendre la liberté, un décret à la fois

On nous dit que ces mesures sont indispensables pour lutter contre les menaces graves.
Mais à force de vouloir prévenir les dangers, on finit par créer une société où le seul danger, c’est d’avoir encore une opinion.

La sécurité nationale, c’est comme le sel : à petites doses, ça relève le plat.
Mais à force d’en mettre partout, ça devient immangeable.

En résumé

Lecornu n’a peut-être pas été censuré, mais ses décrets, eux, sont déjà dignes d’une dystopie.
Après tout, dans un monde où tout est surveillé “pour notre bien”, le silence deviendra bientôt la seule forme de résistance non géolocalisable.

Madame-Raleuse.com, toujours connectée (mais pas volontairement fichée).

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