On pensait avoir touché le fond du cynisme marketing… Boecker a creusé plus bas.
Quelques heures à peine après le cambriolage du Louvre, alors que la France encaisse le choc, le constructeur allemand du monte-charge utilisé pour le casse publie fièrement une photo de son engin devant le musée. (source : National post)
Slogan :
“Quand il faut faire vite.”
Voilà. Le Louvre, temple de l’art et du patrimoine, transformé en décor de pub pour un fabricant de monte-charges.
Là où les Français voient un crime, Boecker voit une opportunité marketing.
C’est ce qu’on appelle avoir le sens du business… et aucun sens de la décence.
🇫🇷🇩🇪 INSOLITE | L’entreprise allemande à l’origine du monte-charge utilisé lors du CAMBRIOLAGE du Louvre a saisi l’occasion pour promouvoir son produit sur les réseaux sociaux, accompagnant sa publication du slogan : "Quand il faut faire vite". (@MarieGentric) pic.twitter.com/SL4AWplVNK
— AlertesInfos (@AlertesInfos) October 23, 2025
Le timing parfait, la morale en option
Pendant que les autorités bouclent la zone et que les médias parlent de “braquage du siècle”, Boecker, lui, sort son post LinkedIn.
Photo propre, logo visible, légende percutante.
En communication, on appelle ça “surfing sur l’actualité”.
Pendant que la France se couvre de honte, l’Allemagne récolte les clics.
Le coup de com’ du siècle
Il fallait oser : détourner un fait divers international pour faire briller son logo.
Et ils l’ont fait.
Boecker a réussi en une publication à :
- transformer un vol au musée le plus célèbre du monde en vitrine commerciale,
- offrir une leçon de cynisme à toutes les agences de pub,
- et faire de la France la risée des réseaux internationaux.
Parce qu’au final, le message est clair :
“Notre matériel monte vite. Même au Louvre.”
Quand l’art sert d’arrière-plan au commerce
Le Louvre n’est plus un symbole de culture, mais un décor de storytelling industriel.
Les voleurs ont pris les bijoux, Boecker a pris le prestige.
Et la France, elle, ramasse les moqueries.
Dans cette comédie à l’allemande, il ne manquait plus que la mention :
“Partenariat non officiel avec le musée du Louvre.”