Eau potable et pesticides : enfin une prise de conscience par nos élus qui alertent ?

Quelle surprise ! Plus de 140 élus de Loire-Atlantique découvrent soudainement que l’eau du robinet est imbuvable, contaminée par une belle soupe chimique à base de nitrates et de pesticides. Ils viennent de signer un manifeste pour exiger l’interdiction des produits phytosanitaires dans les aires de captage. Une « urgence de santé publique », selon eux. (source : TF1) petit-déjeuner n’était apparemment pas un problème.

L’eau du robinet, ce cocktail explosif qu’on vous sert en toute légalité

Nos chers élus viennent donc de réaliser que l’eau potable est tout sauf potable. Entre le S-métolachlore et le chlorothalonil, des substances potentiellement cancérigènes, la liste des joyeusetés chimiques ne cesse de s’allonger. Mais rassurez-vous, ce n’est pas un sujet nouveau : ça fait des décennies que les associations tirent la sonnette d’alarme. Sauf que cette fois, c’est grave : les élus ont mis leur signature sur un bout de papier. Attention, frisson démocratique !

Des politiques « très inquiets »… mais pas pressés

« Le thermomètre de la santé environnementale est dans le rouge », s’émeut Sandrine Josso, députée MoDem. Ah bon ? Il y a un thermomètre pour mesurer l’empoisonnement collectif ? Jean-Claude Raux, lui, espère une « prise de conscience collective ». Pas mal, après 50 ans d’empoisonnement légal. Pendant ce temps, on continue à asperger les champs de substances magiques qui se retrouvent tranquillement dans nos verres d’eau. Logique.

On ne veut pas taper sur les agriculteurs, mais…

Le manifeste prend soin de préciser qu’il ne s’agit pas « de taper sur les agriculteurs », mais plutôt de les « accompagner ». Parce que, bien sûr, ils adorent être dépendants d’une industrie qui leur vend des produits censés booster les rendements tout en polluant la flotte. Alors plutôt que de les aider à sortir de cette spirale infernale il y a 30 ans, on va aujourd’hui « réorienter les budgets » pour « traiter le sujet à la racine ». Tiens donc, il fallait y penser.

Un problème sans solutions ? Mais non, juste une question de volonté

Le constat est clair : on sait ce qui pollue, on sait comment l’éviter, mais on tergiverse depuis des décennies. Interdire les pesticides dangereux ? Trop compliqué. Imposer des pratiques agricoles durables ? Trop cher. Protéger l’eau potable ? Trop d’intérêts en jeu. En attendant, continuez à filtrer votre eau, ou mieux, investissez dans une carafe à charbon actif. Parce que pendant que les politiques signent des manifestes, vous, vous continuez à boire la tasse.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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