« Donner un sandwich à un SDF ? Crime contre la productivité. » Voilà, en résumé, le message envoyé par un employeur modèle de l’aéroport de Marseille-Provence, où un salarié a été licencié pour avoir eu l’outrecuidance d’offrir des restes invendus à des sans-abris. Oui, vous avez bien lu : on jette des tonnes de nourriture chaque jour, mais les donner à ceux qui ont faim ? Malheureux, c’est une hérésie logistique ! Un danger pour la société des normes, des étiquettes et des procédures.
Parce qu’on est en 2025, et que dans cette France en décomposition managériale, on préfère des poubelles bien pleines que des ventres un peu moins vides.
L’éthique au chômage technique
Notre héros du jour, salarié sans cape mais avec un cœur, a osé braver la bureaucratie glaciale en distribuant des sandwiches promis à la benne. Des denrées condamnées pour dépassement de date ou non-conformité cosmétique, mais parfaitement comestibles – sauf si vous êtes allergique à l’empathie.
Résultat ? Un blâme. Puis un licenciement. Faut dire qu’il n’a pas respecté les procédures internes. L’inhumanité, elle, visiblement, est parfaitement conforme au règlement.
L’entreprise : « Il a enfreint les règles »
C’est vrai ça, pourquoi nourrir les pauvres alors qu’on pourrait les ignorer poliment depuis un open space climatisé ? Le DRH n’a pas été licencié pour inhumanité chronique, lui. Non, c’est l’employé compatissant qu’on vire. Parce qu’il a fait preuve de ce qu’on appelle autrefois du bon sens.
Société du gaspillage + société de la peur = combo gagnant
Nous voilà dans une France où la peur du procès sanitaire dépasse la honte de laisser des gens crever de faim sur le trottoir. Une France où l’on protège l’image de marque avant les marques de l’hiver sur la peau d’un SDF. Et pendant ce temps-là, les invendus continuent leur ballet vers l’incinérateur, et les politiques vers la prochaine conférence sur « la solidarité républicaine ».
Et vous, vous en êtes où ? Plutôt réchauffeur de restes ou refroidisseur d’humanité ?
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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