« Ils ne sont pas corrompus. Ils sont la corruption. » — une pensée presque républicaine
Pendant que la justice met en détention provisoire quiconque ose mal cocher une case sur une déclaration de patrimoine, un certain Emmanuel M. a tranquillement bâti sa marche triomphale vers l’Élysée avec… vos impôts. Et non, ce n’est pas une théorie fumeuse. Ce sont des faits. Notoires. Documentés. Publiés. Archivés. Et surtout : ignorés.
Épisode 1 : Business France ou comment maquiller une levée de fonds en “mission officielle”
Souviens-toi, 2016. Macron est encore ministre de l’Économie, mais déjà en campagne. Sauf que bon, organiser une vraie levée de fonds à l’étranger, ça coûte un bras. Alors pourquoi ne pas réquisitionner Business France, l’agence publique censée promouvoir les entreprises françaises à l’international ?
C’est donc Business France (et donc les deniers publics) qui a organisé un “déplacement ministériel” à Londres. En réalité ? Une soirée privée de levée de fonds pour le futur candidat. Résultat : un rapport de l’Inspection générale des finances accablant, une enquête de Mediapart qui dévoile tout… mais zéro mise en examen. Même l’ancienne patronne de Business France (Muriel Pénicaud) est passée entre les gouttes. Les soupçons persistent, les sanctions, elles, brillent par leur absence.
- Mediapart – Affaire Business France : Muriel Pénicaud mise en examen
- Le Monde – Saisie de la HATVP après une levée de fonds suspecte
- Le JDD – Un député LR alerte sur l’opération de Londres
Épisode 2 : Le CICE, ou comment graisser la patte des « amis de l’économie »
Le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), voté sous Hollande en 2013 et piloté par Macron dès 2014, a distribué environ 20 milliards d’euros par an aux entreprises – soit 250 milliards cumulés sur une décennie, prolongations incluses.a distribué environ 20 milliards d’euros par an aux entreprises – soit 250 milliards cumulés sur une décennie, prolongations incluses.
Le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi), ça te parle ? Une usine à gaz votée sous Hollande mais pilotée par Macron dès 2014, a distribué environ 20 milliards d’euros par an aux entreprises – soit 250 milliards cumulés sur une décennie, prolongations incluses….
Objectif affiché : dynamiser l’emploi.
Réalité constatée : selon le rapport 2018 du comité de suivi (France Stratégie), le CICE n’aurait permis de créer ou sauvegarder qu’environ 100 000 emplois, pour un coût faramineux. Un bilan économique famélique, mais un coup politique gagnant.
En défendant bec et ongles cette mesure, Macron s’offre une standing ovation du patronat, avec le Medef en chef de fanfare. Une opération séduction parfaitement calée… à quelques encablures de sa campagne présidentielle.
Un financement direct de sa campagne ? Non prouvé.
Un coup de pouce stratégique pour gagner des soutiens et ouvrir des carnets d’adresses ? Parfaitement évident.
- La Tribune – Le CICE a fait bondir les dépenses pour l’emploi
- France Stratégie – Rapport 2018
Épisode 3 : Petites manœuvres entre amis avec Patrick Drahi
Toujours selon plusieurs journalistes politiques et témoignages off dans la presse, Macron et Hollande auraient suggéré fortement à Patrick Drahi de racheter L’Express, BFM, Libération — non pas pour sauver la presse, mais pour s’assurer de son soutien médiatique, en échange du feu vert politique au rachat de SFR.
Un rachat validé, des rédactions alignées (bonjour l’indépendance !), et un silence médiatique complice sur les casseroles du candidat. Quel joli conte de fées numérique !
JDD – Les médias de Patrick Drahi roulent-ils pour Emmanuel Macron ?
⚖️ Et la justice dans tout ça ? En grève, ou complice ?
Aucune enquête sérieuse. Aucune instruction. Aucune mise en examen. Pourtant, on n’est pas sur des soupçons fumeux : tout est dans les rapports officiels, les notes internes, les articles fouillés.
Mais non. La justice préfère s’émouvoir d’un costume, d’un repas, ou d’un message WhatsApp malveillant. Pendant ce temps, les détournements massifs et les connivences politico-médiatiques sont rangés dans le tiroir “intouchables”.
Conclusion : Ne les appelez plus « corrompus », appelez-les la corruption
C’est là que réside le vrai scandale. Pas dans le financement illégal. Mais dans l’impunité parfaitement assumée. L’arrogance de ceux qui savent que rien ne leur arrivera. Parce qu’ils sont au cœur du système, parce qu’ils l’ont bâti pour ça.
Alors la prochaine fois qu’on t’explique que “la République est en danger” à cause d’un tweet dangereux ou d’un financement douteux venu de l’étranger, regarde d’abord où passent les milliards ici. Le vrai danger, il est là, au chaud, sous les dorures de l’État.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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