Madame-Raleuse.com frappe encore avec un nouvel épisode où consultants et dinosaures politiques se côtoient. En 2017, un astéroïde nommé McKinsey aurait-il ouvert la voie royale à Macron ? Entre plans de campagne et contrats publics, plongeons dans cette saga où chaque détail est plus explosif qu’un dîner pré-électoral. La suite promet d’être croustillante !
Quand McKinsey mijote l’Élysée
Ah, la campagne présidentielle de 2017… Un véritable cratère d’innovations, d’idées visionnaires et, bien sûr, de consultants. Le dernier épisode de Cash Investigation nous replonge dans ce doux parfum de start-up nation où, apparemment, le futur président de la République avait des amis bien placés. Spoiler alert : McKinsey n’a pas seulement fourni des PowerPoints, ils étaient carrément aux fourneaux en 2015, mijotant le projet qui allait catapulter Emmanuel Macron à l’Élysée. Comme on dit, pourquoi se contenter d’être ministre de l’Économie quand on peut avoir des consultants à volonté ?
Alors, c’est quoi cette histoire de « Chicxulub » ? (source : Huffpost) Non, ce n’est pas le nom d’un nouveau concept de start-up californienne spécialisée dans les smoothies bio, mais plutôt une référence à l’astéroïde qui a fait disparaître les dinosaures. Eh oui, rien que ça. Les cerveaux de McKinsey, toujours à l’avant-garde, se sont dits : « Quoi de mieux qu’un désastre préhistorique pour symboliser le grand renouvellement de la politique française ? » Brigitte et Emmanuel ont donc partagé un petit dîner en 2015 avec des patrons et des consultants, et c’est là que l’idée d’un big bang politique est née. Le nouveau monde s’annonçait avec fracas. Ça fait rêver, non ?
Consultants, campagne et coïncidences fiscales
Mais attention, il ne s’agissait pas d’un dîner ordinaire. On ne parle pas ici de pâtes carbonara et de rosé bien frais. Non, non. C’était un véritable brainstorming d’élite où chacun a sorti ses meilleures idées pour redessiner le paysage politique. Karim Tadjeddine, responsable du secteur public chez McKinsey à l’époque, a même envoyé un mail officiel pour acter le lancement du Chicxulub. Parce que rien ne dit « je suis sérieux » comme un courriel professionnel. Ah, la beauté de la bureaucratie à la française !
Mais, me direz-vous, qu’est-ce que McKinsey avait à y gagner ? Après tout, ce ne sont que des consultants désintéressés, n’est-ce pas ? Bien sûr, tout comme ces entreprises qui oublient gentiment de payer des impôts pendant une décennie. On ne va pas se mentir, la question de l’implication gracieuse des consultants dans la campagne de 2017 fait légèrement grincer des dents. Le tout, bien sûr, dans le respect strict de la loi qui interdit les dons d’entreprises. Mais comme l’a rappelé Karim Tadjeddine, tout ceci a été fait « à titre personnel ». Et McKinsey de préciser que ses salariés sont libres de s’engager politiquement. Rien à voir donc avec les 70 millions d’euros de contrats publics obtenus durant le premier quinquennat. Une coïncidence pure et simple.
Au final, cet épisode de Cash Investigation nous rappelle que quand il s’agit de politique, certains astéroïdes tombent au bon moment, et toujours au bon endroit. Macron et McKinsey ? Une histoire aussi prévisible qu’un épisode de Jurassic Park, mais sans les dinosaures.
Citation de Madame-Raleuse.com
Quand McKinsey s’invite à dîner, c’est l’Élysée qu’on sert en dessert.
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