Éric Piolle, maire de Grenoble, a osé toucher à un sujet tabou : et si on testait les députés pour voir qui carbure à autre chose que du café en salle de commission ? Une idée qui fait frémir l’Assemblée nationale, où certains semblent soudain très attachés à la préservation de leur vie privée. Si Gérald Darmanin et Violette Spillebout se disent prêts à relever le défi, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée, s’indigne : « assez ridicule » juge-t-elle. Traduction ? Pas touche aux narines de la représentation nationale !
Les députés épargnés, les travailleurs sous surveillance
D’habitude, les contrôles de stupéfiants sont jugés utiles pour les chauffeurs de bus ou les ouvriers sur les chantiers — normal, ils ont la vie d’autrui entre les mains. Mais apparemment, ceux qui votent les lois n’ont pas de répercussions majeures sur le pays… Ah bon ? Braun-Pivet insiste sur l’absence de « stigmatisation ». (source : France Info) Curieux, on ne l’entend pas s’insurger quand il s’agit de tests imposés à d’autres catégories de la population.
Et pourtant, entre les frais de mandat détournés, les repas bien arrosés aux frais du contribuable et les décisions prises en pleine léthargie cognitive, un petit contrôle ne ferait pas de mal. Qui sait, peut-être que certaines inspirations législatives viennent d’ailleurs que d’une simple bonne nuit de sommeil ?
Hypocrisie en or massif
Si la drogue est un fléau national, comme le répète en boucle le gouvernement, pourquoi les députés y échapperaient-ils ? On accuse les consommateurs d’être les complices des trafiquants, de « faire vivre » un marché qui détruit des quartiers entiers. Mais visiblement, le soupçon s’arrête aux portes de l’Hémicycle. Le deux poids, deux mesures dans toute sa splendeur ! On préfère traquer le jeune en bas de son immeuble plutôt que de vérifier si les décisions gouvernementales ne sont pas prises sous influence.
D’ailleurs, pourquoi s’arrêter aux tests de drogue ? Un dépistage d’alcoolémie et une analyse approfondie des conflits d’intérêts ne seraient pas de trop non plus. On finirait peut-être par comprendre comment certaines lois absurdes voient le jour.
L’exemplarité, un concept trop exigeant ?
Ne soyons pas naïfs : cette idée de test, si elle venait à se concrétiser, enverrait plus d’un élu réserver des billets pour une retraite anticipée loin des projecteurs. Alors bien sûr, mieux vaut invoquer la « stigmatisation » plutôt que d’affronter la réalité. Une chose est sûre, en matière de déni, nos parlementaires excellent à s’auto-prescrire l’indulgence.
En attendant, les citoyens, eux, peuvent continuer à se faire contrôler à tout bout de champ sous prétexte de garantir la sécurité. Pendant ce temps, nos élus continueront de légiférer avec une étonnante clairvoyance… ou pas.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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