« Formation bidon, facturation en béton » : quand les ministres macronistes sèchent la classe mais encaissent quand même

L’absentéisme, ce fléau… surtout quand il est grassement subventionné. 📚 Formation à l’analyse budgétaire : voilà un intitulé qui transpire l’enthousiasme et la rigueur. C’est du sérieux, du lourd, du technique. Et surtout, ça coûte cher. Oui, parce qu’à ce niveau-là, même les PowerPoints ont des frais de représentation.
Mais spoiler alert : personne n’était là pour en profiter. (source : Le Canard enchainé)

Le 24 novembre et le 5 décembre 2023, l’Île-de-France, toujours généreuse, a financé des formations pour ses chers conseillers régionaux. Au programme : « Renforcer la méthodologie d’analyse du budget primitif » et « Analyser le budget de la région par fonction ». Bref, des titres à filer des sueurs froides même à un énarque sous caféine.

Et qui étaient censés y assister ? Devinez :

  • Aurore Bergé, ministre multi-casquette au CV long comme un chèque de l’Élysée
  • Prisca Thevenot, qui a visiblement confondu formation et déformation
  • Jean-Noël Barrot, plus prompt à tweeter qu’à potasser
  • Sans oublier Marlène Schiappa, l’inoxydable
  • Et bien sûr, Thierry Solère, le conseiller spécial à l’agenda très souple

Sauf que voilà : ils n’étaient pas là. Pas l’ombre d’un brushing, pas un post-it froissé. Pourtant, la Région a payé rubis sur l’ongle, avec notre argent, bien entendu.

Formation fantôme, argent bien réel

Selon la chambre régionale des comptes, les listes d’émargement auraient été… comment dire… « optimisées ». Un joli mot pour dire trafiquées, maquillées, falsifiées, mais avec le vernis administratif qui va bien.

Et pendant que les absents touchent le pactole, le contribuable, lui, continue de financer ces ateliers de l’absurde sans même recevoir un tuto Excel en retour.

Le summum ? Ces formations servaient à « analyser le budget ». Ironique, non ? Ces ministres sèchent la formation sur la gestion de l’argent public, tout en validant leur présence pour justifier les dépenses. C’est pas de la méthode Coué, c’est de la méthode « goujat ».

Une grande leçon de transparence… à l’envers

Dans un pays où on culpabilise le citoyen pour la moindre prime d’activité trop perçue, voir nos élites jouer à « où est Charlie ? » avec leur présence à des événements financés par la collectivité, c’est presque poétique. Sauf que là, c’est pas une fable de La Fontaine, c’est une farce de la Macronie.

Et pendant que l’ombre de la CRC (Chambre Régionale des Comptes) plane sur cette tragi-comédie, pas un mot d’excuse, pas une goutte de honte, pas une mise en retrait. On reste droit dans ses bottes (italiennes, 900€ la paire), et on continue à donner des leçons de rigueur budgétaire depuis les plateaux télé.

Si ces ministres voulaient apprendre à analyser un budget, il fallait commencer par le leur.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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