Ah, les ZFE (Zones à Faibles Émissions)… Ces bulles d’air pur qui sentent surtout le gaz d’échappement fiscal et le mépris social. Officiellement conçues pour sauver nos poumons, elles ont surtout asphyxié les automobilistes les plus modestes. Mais depuis mars 2025, un vent de rébellion souffle. Alors, ZFE supprimées ou pas ? Et surtout : pouvez-vous contester une amende si l’air était bon ? Spoiler : OUI.
La suppression des ZFE a été votée… mais n’est pas encore en vigueur
Le 26 mars 2025, la commission spéciale de l’Assemblée nationale a voté la suppression des ZFE dans le cadre du projet de loi sur la simplification de la vie économique. Oui, oui. SUP-PRI-MÉES. Champagne ? Pas si vite…
🔗 Source officielle :
👉 LCP – La suppression des ZFE votée en commission
Mais dans la tradition bien Frankistanaise, les débats ont été… suspendus. Et donc, la suppression reportée aux calendes grecques.
🔗 Confirmation ici :
👉 Le Figaro – La suppression des ZFE reportée
Paris et Lyon : les deux survivantes polluantes sous surveillance européenne
Seules Paris et Lyon sont actuellement obligées de maintenir des restrictions (Crit’Air 3 et plus). Pourquoi ? Parce qu’elles dépassent régulièrement les seuils européens de pollution, ce qui peut entraîner des sanctions de l’UE (oups, pardon : de l’UERSS).
🔗 Dossier complet et chiffres à l’appui :
👉 Intercommunalités – Etat des lieux ZFE 2025
Toutes les autres agglomérations peuvent suspendre ou alléger les restrictions… mais ne le font pas forcément. Parce que politique, subventions, écologie de façade, et autres festivités électoralistes.
Ce que dit vraiment la loi (et pourquoi c’est contestable)
La directive européenne 2008/50/CE impose aux États membres de réduire la pollution chronique (NO₂, PM10, PM2.5). Les ZFE ne sont qu’un outil parmi d’autres, pas une obligation absolue.
👉 Texte officiel : Directive 2008/50/CE sur la qualité de l’air
En France, c’est la loi Climat & Résilience du 22 août 2021 qui a imposé les ZFE aux agglomérations de plus de 150 000 habitants.
👉 L’article de référence : Légifrance – Article L2213-4-1
Mais ATTENTION : ces lois visent une pollution durable et structurelle, pas une météo du jour ! Et surtout, rien ne justifie qu’on verbalise si la qualité de l’air était bonne le jour de l’infraction.
Peut-on contester une amende ZFE ? Oui, et voici comment
✅ C’est légalement contestable si :
- Vous avez été verbalisé un jour où les seuils de pollution n’étaient pas dépassés
- Votre commune n’a pas d’obligation légale stricte liée à un contentieux européen (cas de Paris et Lyon)
👉 Toute restriction à la liberté de circuler doit être proportionnée. Si l’air est bon, l’amende devient juridiquement fragile.
Vérifier la qualité de l’air le jour de l’amende
🧭 Étapes pratiques :
1. Rendez-vous sur un site de mesure :
- En Île-de-France, consultez Airparif
- Dans l’Est, c’est Atmo Grand Est
- Pour toute la France et le plus complet, voir Prev’Air
- Géod’air (archives par jour/ville)
2. Cherchez les valeurs pour :
- NO₂ (seuil annuel : 40 µg/m³)
- PM10 (seuil journalier : 50 µg/m³, max 35 jours/an)
- PM2.5 (seuil annuel : 25 µg/m³)
3. Si les valeurs sont inférieures aux seuils, faites une capture d’écran datée.
4 . Joignez tout ça à votre lettre de contestation, à envoyer dans les 45 jours suivant la réception de l’amende.
En résumé : du flou, de la com’, des recours
- ❌ Les ZFE ne sont pas encore supprimées, mais leur avenir est incertain.
- ⚠️ Paris et Lyon sont les seules à être juridiquement tenues de maintenir les restrictions.
- ✅ Vous pouvez contester une amende ZFE si la pollution ne justifiait pas la mesure.
Parce qu’en Frankistan, l’air est peut-être pur, mais les intentions politiques sont souvent très… opaques.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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