Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

C’est la fin de l’emploi à vie : bienvenue dans la fonction publique jetable

Ah, la douce époque où un fonctionnaire signait son contrat et pouvait s’endormir tranquille en rêvant à sa retraite garantie comme un ticket de loto gagnant. Eh bien, réveil brutal : le gouvernement sort la pelle et commence à enterrer l’« emploi à vie ». (source : BFMTV) Place aux ruptures conventionnelles, cette arme élégante (et hypocritement « à l’amiable ») pour dégager du fonctionnaire sans avoir l’air de virer qui que ce soit.

Une expérimentation qui a tout d’un plan B déguisé en plan A

Lancée en 2020, la rupture conventionnelle devait être une expérimentation, un petit test pour « fluidifier » les ressources humaines publiques. Traduction : trouver un moyen poli de pousser certains agents vers la sortie sans passer par les lourdeurs administratives. Résultat ? Les enseignants se sont rués dessus comme des naufragés sur une bouée : trois quarts des demandes viennent de l’Éducation nationale. Quand on connaît l’état des classes, des salaires et du moral des profs, pas besoin de dessin : c’est moins une rupture « choisie » qu’une fuite organisée.

Quand « liberté de choix » rime avec « économie budgétaire »

Officiellement, l’outil est là pour « accompagner les projets professionnels ». En vrai, il tombe à pic pour François Bayrou, qui a promis 3.000 suppressions de postes publics dès l’an prochain. Eh oui, quoi de mieux qu’une rupture conventionnelle pour faire des économies ? Pas besoin de licencier, pas besoin de se salir les mains : on verse une petite indemnité, on serre la main, et hop, un salaire de moins sur la masse.

Des indemnités façon pourboire

Parlons-en des indemnités : 20.300 € en moyenne selon la Cour des comptes. Ça paye quoi ? Une Clio bien équipée ou deux ans de loyer en région parisienne. Dans le privé, les conventions collectives offrent parfois l’équivalent d’un mois de salaire par an d’ancienneté. Dans la fonction publique ? Un quart de mois, merci d’être venu. Bref, un package low-cost pour un service rendu au rabais.

La fin d’un mythe

Alors oui, on nous vend encore l’illusion que la rupture conventionnelle est « une solution gagnant-gagnant ». Mais dans les faits, c’est surtout gagnant pour l’État : moins de fonctionnaires, moins de masse salariale, et la satisfaction de dire qu’on « modernise » la fonction publique. Pour les agents, c’est simple : soit vous démissionnez avec une médaille en chocolat, soit vous attendez qu’on vous tende poliment la porte.

La morale ? Le statut protecteur du fonctionnaire ressemble de plus en plus à un vieux mythe grec : tout le monde en parle, plus personne n’y croit.

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