Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

La Cour des comptes met Macron au piquet pour budget explosé chez les cabinets de conseil

Cela devait arriver : plutôt que de faire bosser ses propres fonctionnaires — déjà bien formés et pas trop chers — l’État préfère sortir le chéquier pour engager des consultants privés en mode start-up nation² (oui, encore ce terme), histoire de faire briller les powerpoint… et le budget.

Selon la Cour des comptes, de 2019 à 2022, l’État a triplement augmenté ses dépenses en conseil hors informatique. Résultat : 232 millions d’euros engloutis en 2021 contre 158 millions en 2020. Trois fois rien, n’est-ce pas ? (source : Consultor)

Et ce n’est pas tout : on parle de « supercontrats » signés en douce, souvent sans appel d’offres ni mise en concurrence — voilà qui sent bon la transparence… ou pas. On externalise même des missions qui, hop, relèvent carrément du cœur du service public, vous savez, ce truc qui coûte moins cher quand c’est interne. (source : Le Monde)

Mais attendez, ce n’est pas fini…

L’affaire McKinsey pèse lourd : ce cabinet US (domicilié fiscalement au Delaware, pratique courante, disent-ils) a touché plusieurs millions pour la logistique vaccinale — le tout avec zéro impôt payé en France pendant des années. Du génie fiscal ? Non, simplement opaque et bien huilé. (sources : Le Monde, Wikipedia, Wikipedia)

Côté justice, ça bouge : des enquêtes pénales sont en cours pour favoritisme, fraude fiscale, recel… y compris jusqu’au ministère de la Santé, perquisitionné en mai 2024. Bref, tout l’attirail judiciaire est dégainé. Le Monde, Public Sénat)

Et maintenant ?

Sous la pression (médiatique, judiciaire, publique), le gouvernement a dû diminuer drastiquement ses dépenses de conseil : –47 % en une seule année (2022 → 2023), ramenant le budget à 73 millions, avec des missions plus courtes et moins chères par consultant. McKinsey, lui, se fait discret. Capgemini, EY et consorts reprennent (plus raisonnablement) le flambeau. (source : Le Monde)

Parallèlement, des sénateurs comme Éliane Assassi et Arnaud Bazin ont bien tenté de pousser une loi dite anti-consultocratie, censée encadrer enfin les dérives des cabinets de conseil. Adoptée au Sénat en version musclée, elle a été soigneusement rabotée à l’Assemblée nationale, où le gouvernement s’est appliqué à lui arracher les dents une par une : exit certains établissements publics du champ d’application, adieu pouvoirs de contrôle réels, bienvenue au secret des affaires pour cacher ce qui dérange. (source : Le Monde)

Bref, quatre ans après le scandale McKinsey, on a toujours une loi fantôme, vidée de son contenu, qui flotte dans les couloirs parlementaires. Transparence ? Oui, mais uniquement sur PowerPoint.

Finalement, la Macronie a inventé un nouveau sport national : externaliser à prix d’or, puis promettre de mieux contrôler… tout en sabrant les textes qui pourraient vraiment changer les choses. Les consultants, eux, peuvent dormir tranquilles : leurs contrats se renouvellent, leurs notes de frais aussi. Et pendant que l’État fait semblant de serrer la vis, c’est toujours le contribuable qui passe à la caisse. Une transparence en trompe-l’œil, mais une facture bien réelle.

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