Quand Emmanuel Macron accuse les Français de préférer glander au soleil plutôt que d’aller bosser pour 1 400 € net avec des tickets restau périmés, Michel-Édouard Leclerc, lui, sort la sulfateuse fiscale… mais cette fois, ce n’est pas pour liquider le petit commerce.
Le boss des centres E. Leclerc, invité sur BFM TV, a dégainé une idée aussi logique qu’hérétique en UERSS : « Le travail ne paie pas. » Sacrilège ! Il ose briser le mythe du Français fainéant, ce bouc émissaire préféré de l’élite parisienne dopée aux primes de cabinets.
Et pour couronner le tout, il propose de faire cotiser les robots. Oui, vous avez bien lu. Taxer les IA, les applis, et tous les petits assistants numériques qui remplacent à la chaîne juristes, journalistes et avocats. L’audace.
Le discours de Macron : « Il y a trop de feignasses »
Lundi, Jupiter version RH avait pointé du doigt les « profiteurs du système », ces Français soi-disant accros aux allocations et allergiques à l’effort. Le lendemain, Leclerc lui répond :
« Le vrai sujet, ce n’est pas les abus. Le sujet, c’est que le travail n’est plus attractif. »
Aïe. Voilà qui pique. Parce que c’est vrai. Quand on déduit les charges, les impôts, la TVA sur tout, et la CSG-RDS sur le reste, il ne reste souvent que de quoi se payer un mois de Netflix… et encore, sans l’option multi-écrans.
Le vrai combat : faire cotiser les robots
Leclerc balance une idée simple et taboue dans le monde technophile des cabinets ministériels :
« Quand les IA remplacent des humains, elles doivent financer notre système social. »
Bah oui, logique. Quand un caissier est remplacé par une machine, quand un standardiste disparaît au profit d’un chatbot dépressif, ou qu’un juriste est supplanté par ChatGPT (coucou), il n’y a plus ni salaire, ni cotisation. Mais le modèle social, lui, reste à financer.
Du coup, Leclerc veut élargir le vivier de cotisations :
- Taxer les robots,
- Faire payer les applis,
- Redistribuer pour augmenter le net,
- Et éviter de transformer la France en parc de serveurs sous perfusion sociale.
TVA sociale ou foutage de gueule ?
Pendant que d’autres veulent relancer l’arlésienne de la TVA sociale – comprenez : faire payer plus cher le yaourt pour alléger les charges des patrons – Leclerc prend tout le monde à revers et sort sa vision écofuturiste :
« On peut faire en sorte que le net rejoigne le brut. »
… Bon, là, faut pas trop rêver non plus. Mais au moins, on change de logiciel.
Candidat Leclerc 2027 ? Pas pour tout de suite…
Interrogé sur ses ambitions présidentielles, l’homme aux promos chocs a botté en touche :
« Vraiment pas. »
Mais il ajoute tout de même :
« Si un jour je vais en politique, ce n’est pas pour jouer les seconds rôles. »
On l’a compris : pas question d’être Premier ministre de Macron. Par contre, CEO de la France, why not ? Après tout, c’est pas pire que PDG de Start-up Nation en liquidation.
Conclusion (en promotion)
Et si au lieu de râler contre les Français qui ne veulent plus bosser pour des miettes, on s’attaquait au vrai problème ? Le salaire net en carton, les cotisations à la préhistoire, et les IA qui bossent gratos pour des multinationales exonérées. Leclerc l’a dit :
Taxons les robots, pas les pauvres.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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