Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Euro numérique : quand l’Europe se découvre une urgence

Il fallait bien trouver une excuse. Après des années à tergiverser sur l’euro numérique, à pondre des rapports épais comme un bottin et à organiser des réunions de technocrates où l’on débat pour savoir si « blockchain » prend un s ou pas, voilà que l’Europe se réveille en sursaut. Pourquoi ? Parce que Donald Trump a décidé de booster les cryptos avec son Genius Act. Résultat : panique à Francfort, tout le monde court dans les couloirs de la BCE et, miracle, l’euro numérique devient soudain urgentissime. (source : 01Net)

Un prétexte made in USA

Pendant des années, l’euro numérique, c’était comme la ligne TGV Lyon-Turin : un projet dont on parle beaucoup, mais qu’on ne voit jamais arriver. Et là, hop ! Parce que les Américains ont décidé d’encadrer leurs stablecoins et de faire rayonner le dollar version crypto, l’Europe trouve la motivation. Traduction : « Vite, il faut lancer quelque chose, sinon notre belle monnaie va finir au musée des antiquités monétaires, coincée entre le franc et la drachme. »

On croirait presque entendre un parent paniqué : « Si les voisins ont une piscine, nous aussi on en veut une ! »

Le grand secret : dire adieu au cash

Sauf que derrière le prétexte américain, il y a la vraie raison. L’euro numérique n’est pas juste une question de compétitivité internationale. C’est aussi — surtout — le moyen rêvé pour supprimer le cash.

Plus de billets, plus de pièces… donc plus de transactions hors radar. Chaque paiement, chaque dépense, chaque transfert deviendra traçable, programmable, éventuellement bloquable. Fini le billet glissé à son voisin, terminé l’indépendance des espèces sonnantes et trébuchantes.

Le slogan implicite ? « Du cash à la poubelle, du contrôle pour tout le monde. »

Les citoyens ? Pas consultés, merci bien

Autre détail croustillant : les citoyens n’ont pas leur mot à dire.
Pas de référendum, pas de débat public, pas de consultation digne de ce nom. L’affaire est réglée entre la BCE, Bruxelles et quelques lobbies bancaires qui se frottent déjà les mains. L’Europe a décidé pour vous. Et vous n’avez qu’à sourire, télécharger l’appli, et scotcher votre QR code sur le front.

La décision « inattendue » (ou comment se contredire sans rougir)

La BCE voulait au départ une blockchain bien fermée, privée, sous contrôle – une sorte de club sélect pour banquiers en cravate. Confidentialité, sécurité, souveraineté… tout y passait.
Mais face au rouleau compresseur américain, les mêmes cerveaux sont désormais prêts à envisager une blockchain publique, type Ethereum ou Solana. Autrement dit, passer de « surtout pas » à « pourquoi pas » en un claquement de doigts.

Le ridicule ? Assumé. L’argument ? « Ça facilitera l’adoption. » Comprenez : « Si on veut que quelqu’un utilise notre machin, il faut bien aller là où sont déjà les gens. »

Les grands mots pour justifier le virage

Évidemment, Piero Cipollone, du directoire de la BCE, sort la phrase solennelle :

« L’Europe ne peut pas se permettre de rester dépendante de solutions de paiement étrangères. »

Traduction libre : « On s’est endormis sur le dossier, mais maintenant qu’on voit le dollar caracoler, il faut qu’on trouve une raison de presser le bouton urgence. »

Conclusion : il fallait bien trouver une raison…

Soyons honnêtes : sans le Genius Act de Trump, on en serait encore à organiser des ateliers citoyens sur la couleur du futur logo de l’euro numérique. Mais avec cette excuse en or, Bruxelles peut accélérer son agenda caché : dire adieu au cash et bonjour au contrôle total.

Les Américains ? Un simple prétexte. La vraie décision, elle, est prise depuis longtemps.

Euro numérique : quand l’Europe se découvre une urgence

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