Madame-Raleuse.com – La France adore les commissions. Sauf quand elles dérangent.
Il y a des lettres qu’on aimerait ne jamais avoir à écrire.
Et il y a celles qu’on envoie quand la justice n’est plus qu’un théâtre, les ministres des figurants, et les victimes un décor qu’on escamote.
Le 28 mai 2025, alors que s’achevait le procès historique de Joël Le Scouarnec – 299 victimes, 256 enfants de moins de 15 ans, des faits étalés sur 30 ans dans le silence complice du milieu hospitalier – un collectif de victimes ose encore croire que l’État peut ouvrir les yeux.
Une commission interministérielle… ou un vœu pieu ?
La demande est claire :
👉 Une commission interministérielle réunissant la Santé, la Justice et le Haut-Commissariat à l’Enfance, pour ne pas enterrer encore une fois l’affaire sous les tapis feutrés de la technocratie.
« Ce procès n’est pas seulement celui d’un homme. Il est celui d’un système. »
— Lettre du collectif
Silence en série, crime en série, impunité en série
Le collectif ne mâche pas ses mots.
Il parle d’alerte ignorée, de défaillance structurelle, d’un État complice par inertie. En 2005 déjà, Le Scouarnec est condamné pour pédopornographie. Devine quoi ? Il continue d’opérer. Il continue de violer. Il est protégé. Par les institutions.
Et pendant qu’on récite le mantra du “temps judiciaire”, les enfants, eux, sont restés seuls avec leurs cauchemars.
Trois axes, zéro réforme
Voici ce que demande le collectif (accrochez-vous, c’est du bon sens) :
1. Protéger vraiment les enfants
- Rendre le signalement obligatoire pour les médecins
- Former les pros à écouter les enfants
- Déployer des dispositifs dans tous les lieux de vie
2. Stopper les prédateurs dans les institutions
- Interdiction d’exercer pour les condamnés
- Responsabilité des ARS et des Ordres médicaux
- Consultation du casier judiciaire à l’embauche
- Protection des lanceurs d’alerte
3. Refonder la réponse judiciaire
- Intégrer le profilage criminel
- Reconnaitre la sérialité des violences comme circonstance aggravante (eh oui, c’est toujours pas le cas en 2025…)
- Accompagnement renforcé des victimes
Mais le plus glaçant reste cette phrase :
« Comme si le fait d’avoir été agressé·es dans un cadre médical rendait notre parole moins légitime. »
C’est dit. Et ça pique.
La blouse blanche protège mieux que la robe noire.
🧷 Téléchargez ici la lettre officielle complète du collectif au gouvernement
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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