Androcur : quand Bayer oublie de prévenir que ça fait pousser des tumeurs

20 ans de traitement, une poignée de méningiomes et 300 000 € plus tard : la justice découvre le concept de « défaut d’information ». (source : Charente Libre)

C’est une première en France, et pour une fois, ce n’est pas pour interdire les barbecues ou inventer une taxe sur les ventilateurs. Non, cette fois, c’est un tribunal qui a osé pointer du doigt les géants du médicament, en les condamnant pour avoir omis de prévenir qu’un de leurs traitements hormonaux pouvait transformer votre cerveau en gruyère.

Bayer, Sandoz, Viatris : trio gagnant de l’omerta médicale

Pendant plus de 20 ans, une femme a pris de l’Androcur, un médicament prescrit contre l’endométriose et l’hyperpilosité. Résultat : des méningiomes à répétition, troubles visuels, pertes de mémoire, et une belle fatigue chronique. Le tout livré sans le moindre avertissement digne de ce nom, alors que les risques étaient scientifiquement connus dès 2008.

Mais bon, entre une réunion marketing et un rapport de pharmacovigilance, on peut vite égarer une notice.

Condamnés pour « défaut d’information », ou l’art de l’euphémisme

Les juges ont tranché : les labos savaient, mais n’ont rien dit.
Mieux : ils ont même réussi à faire condamner le médecin et le pharmacien pour avoir relayé l’info comme si de rien n’était. Ce n’est donc pas une erreur, c’est un système de silences complices. La patiente, elle, récolte 325 000 € pour 20 ans de traitement et des séquelles irréversibles.

Pas mal. Une indemnité à vie pour avoir servi de cobaye dans l’indifférence générale.

2008, 2011, 2019… Et l’oubli permanent

Les laboratoires se défendent comme d’habitude :

« Ah mais attendez, c’était pas prouvé scientifiquement avant 2019. Et puis la notice, c’est pas nous, c’est l’ANSM. »

Traduction : on a vu la bombe, on a vérifié qu’elle était bien amorcée, puis on a laissé les patients s’asseoir dessus.

Une jurisprudence explosive ?

L’avocat de la victime parle de « reconnaissance judiciaire d’un défaut d’information ». Traduisez : si vous avez été traité avec de l’Androcur, et que votre IRM ressemble à une partie de Tetris cérébrale, vous pouvez désormais demander des comptes.

Et pour une fois, ce ne sera pas « pas de bol », mais « responsabilité civile ».

« Chez Bayer, l’effet secondaire n’est grave que quand il coûte plus de 300 000 €. » – Madame-Raleuse

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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