Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

2,5 milliards pour la santé des femmes africaines : Bill Gates soigne sa philanthropie… et son image

Bill Gates sort le chéquier : 2,5 milliards de dollars pour la santé des femmes, essentiellement en Afrique. (source : RFi) Officiellement, pour financer la recherche, améliorer les soins obstétricaux, traiter les IST et développer de nouvelles méthodes contraceptives. Officieusement… on se demande toujours pourquoi ces élans philanthropiques ont souvent l’Afrique comme laboratoire à ciel ouvert.

La générosité XXL (et très ciblée)

L’annonce est présentée comme historique : la plus grosse enveloppe jamais débloquée d’un coup par la fondation Gates, censée combler les carences de financement public et rendre les politiques de santé plus efficaces. On parle de réduire la mortalité maternelle, éradiquer certaines maladies et sortir des millions de personnes de la pauvreté. Bref, tout le programme de l’ONU… mais signé Bill Gates.

Problème : quand on parle d’“innovation médicale” financée par un milliardaire, on entend aussi “tests grandeur nature” dans des zones où personne ne viendra poser trop de questions.

Les femmes africaines, cobayes malgré elles ?

C’est toujours la même histoire : là où les budgets publics fondent, les fondations privées s’engouffrent. Mais derrière les belles paroles, il y a cette impression de paternalisme néocolonial qui consiste à “sauver” les populations avec des solutions conçues à Seattle, testées à Nairobi, et brevetées dans le Delaware.

Et puis, on nous vend ça comme une opération purement humanitaire, alors que les laboratoires partenaires ne sont pas exactement des associations caritatives.

Philanthropie ou privatisation de la santé publique ?

Avec la fermeture de l’USAID et le recul des aides publiques, ces “donations” prennent des airs de substitut aux politiques d’État. Sauf que Bill Gates lui-même dit ne pas vouloir remplacer l’aide publique… tout en occupant tout l’espace laissé vide.

À ce rythme, dans vingt ans, la santé mondiale pourrait dépendre plus des bonnes grâces d’un milliardaire que de la volonté politique des nations.

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