Hier soir, François Bayrou a pris la porte après le vote de confiance. Enfin « pris », disons plutôt qu’on la lui a claquée au nez. Résultat : démission forcée. Le centrisme de Bayrou ? Finito. Le gouvernement ? Adieu. La crédibilité ? On n’en parle même plus.
Mais là où ses collègues politiques s’essuient discrètement les mains, Burger King, lui, a sorti la friteuse. Le fast-food a balancé sur X (Twitter pour les nostalgiques) un tweet assassin :
« On va sûrement recevoir un CV dans pas longtemps. »
On va sûrement recevoir un CV dans pas longtemps. pic.twitter.com/1bHEgIvYLg
— Burger King France (@BurgerKingFR) September 8, 2025
Traduction : Bayrou est passé de ministre à futur employé du mois en moins de 280 caractères.
Burger King, le nouveau Fouquet’s des ministres déchus
Soyons honnêtes : on ne se bousculait déjà pas pour dîner avec Bayrou, mais de là à l’imaginer au comptoir Burger King, « menu XL ou pas ? », il n’y a qu’un pas… franchi par les community managers de la marque. Un coup de com’ grillé à point.
Et le pire, c’est que ça marche : le tweet cartonne, et Bayrou devient malgré lui la star d’un fast-food plus efficace que n’importe quel plateau télé. Ironie suprême : lui qui voulait imposer des franchises médicales XXL aux Français pourrait bientôt distribuer des frites XXL au drive.
Quand la politique finit en menu enfant
En fait, Bayrou n’a jamais été aussi populaire qu’en devenant la blague d’un Burger King. Comme quoi, la politique, c’est simple : un jour on débat à l’Assemblée, le lendemain on finit dans un meme à côté d’un Whopper.
Moralité : la France n’a peut-être plus confiance en ses ministres, mais elle peut toujours compter sur Burger King pour assurer le service après-vente… avec supplément sarcasme.