Ah, la Macronie. Toujours cette finesse dans le sens des priorités : entre sauver Chambord, château classé, chef-d’œuvre de la Renaissance française, symbole de notre histoire, et repeindre les trottoirs du centre-ville de Yaoundé… on a choisi le bitume camerounais. Normal, ça brille plus sous le soleil équatorial.
Parce que oui, tenez-vous bien : 66,5 millions d’euros pour embellir Yaoundé, (source : Yaoundé) pendant que Chambord, qui attire des millions de touristes, se débat avec ses toitures qui s’effondrent et réclame seulement 37 millions pour ne pas devenir une version grandeur nature de Jumanji. (source : Chambord)
Chambord ou Yaoundé : cherchez l’erreur
Imaginez François Ier, qui a fait bâtir Chambord, apprendre qu’en 2025, son château sera moins prioritaire qu’un rond-point camerounais. Il en avalerait sa barbe et irait sûrement exiger le remboursement immédiat de la TVA sur ses pierres de taille.
Mais la Macronie a ses raisons. Chambord, c’est trop… français. Trop historique. Trop poussiéreux. Alors que financer des travaux à l’étranger, ça, c’est du concret, ça permet de bomber le torse à l’international, tout en laissant les Français contempler leurs monuments s’écrouler.
Patrimoine français : en option, made in Macronie
Pendant ce temps, les maires des petites communes n’ont pas un rond pour rénover leurs églises, les toitures s’écroulent, les fresques moisissent, mais bon… qui a besoin de culture quand on a des “valeurs universelles” à exporter en béton et en peinture ?
On pourrait presque lancer un slogan :
“Visitez la France, pays du patrimoine… qui s’écroule, mais sponsor de la voirie mondiale !”
Alors chers touristes, dépêchez-vous : le selfie devant Chambord, c’est maintenant. Dans dix ans, vous poserez devant un tas de gravats, tandis que le centre-ville de Yaoundé brillera comme un miroir flambant neuf, payé par vos impôts.