Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Emmanuel Macron et la « fatigue démocratique » : le manipulateur qui dénonce la manipulation

35 secondes. Pas une de plus. C’est le temps qu’il aura fallu à Emmanuel Macron pour livrer l’un des discours les plus flippants de la Ve République, le tout avec la voix douce du type qui t’explique que ce n’est pas lui qui t’enferme, c’est pour ton bien.

Parce que oui, dans sa grande sagesse, notre Président a décrit la place publique comme un endroit où « tout le monde est cagoulé, anonyme, s’insulte pour être populaire, et où les gens crient des choses fausses ».
On dirait presque qu’il parle de Twitter.
Ou du gouvernement, difficile à dire.

« Les gens sont en cagoule » : il confond Internet et ses réunions de crise

Ah, les fameuses cagoules. Cette métaphore de la lâcheté numérique, sortie tout droit du manuel du petit dictateur en communication.
Sauf que dans cette phrase, il y a comme un lapsus : parce que qui a passé tout son quinquennat à gouverner masqué derrière des “comités d’experts indépendants”, des “conseils de défense secrets”, des décisions “scientifiques” sans débat ?

« Il faut insulter pour être populaire » : merci de ton aveu, Manu

On a cru à une blague quand il a dit ça. Parce qu’entre “les Gaulois réfractaires”, les “non-vaccinés irresponsables” et “ceux qui ne sont rien”, on pensait justement que c’était lui qui avait inauguré le concept de l’insulte politique comme instrument de pouvoir.
Mais non, le roi est choqué : la foule hurle.
Eh oui Manu, quand tu montes le volume du mépris pendant des années, ne t’étonne pas que le peuple finisse par hurler plus fort que toi.

« Ce vaccin n’est pas un vaccin » : les fausses personnes et la vraie propagande

Le passage préféré des labos. Macron déplore qu’on accorde la même valeur à la parole d’un citoyen qu’à celle d’un “expert”.
Traduction : ta gueule et obéis.
Parce qu’évidemment, “vrai” veut dire “validé par l’État” et “faux” veut dire “remis en question”.
Un schéma très simple, inspiré des meilleures heures de la Pravda.

« Fatigue démocratique » : à force de serrer la bride, le cheval crève

Il appelle ça “fatigue démocratique”.
Nous, on appelle ça épuisement autoritaire.
À force de transformer chaque désaccord en délit, chaque débat en complot, chaque question en insulte, le Président découvre que les gens sont fatigués. Quelle surprise.
Le peuple ne veut plus discuter : il veut juste qu’on arrête de lui faire la morale avec le sourire crispé d’un DRH en burn-out républicain.

Le plus ironique ? Il a raison… mais pour de mauvaises raisons

Oui, la place publique est devenue une foire d’empoigne numérique.
Mais quand celui qui a institutionnalisé la communication pyramidale et la censure “pour lutter contre la désinformation” s’en émeut, ça a le goût du pompier pyromane qui t’explique qu’il faut éteindre les incendies… avec de l’essence homologuée par l’Élysée.

Ce discours de 35 secondes, c’est le résumé parfait du macronisme :
👉 Il t’explique que tu es fatigué, mais c’est lui qui t’empêche de dormir.
👉 Il dénonce la manipulation, mais c’est lui qui tient la télécommande.
👉 Il parle de démocratie, mais il ne supporte pas qu’elle parle sans lui.

Conclusion — le prestidigitateur démocratique

Emmanuel Macron, c’est ce magicien qui crie :
« Attention, regardez bien, je vais faire disparaître la démocratie… oh mince, trop tard. »
Et tout le monde applaudit parce que, sur le moment, c’est bien fait.
Mais quand la lumière revient, on réalise qu’on a perdu plus qu’un lapin : on a perdu la parole libre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*