Amoxicilline : gaspillage scandaleux en pleine pénurie – flacons jetés pour un simple pli d’étiquette

En pleine crise sanitaire et alors que des patients manquent d’antibiotiques, un laboratoire britannique jette des milliers de flacons d’amoxicilline pour de simples défauts esthétiques. Madame-Raleuse.com décrypte avec sarcasme l’absurdité d’un tel gaspillage.

« Cash Investigation » dévoile l’art du gaspillage pharmaceutique : quand l’amoxicilline finit à la poubelle pour un pli d’étiquette

Bienvenue dans l’ère du luxe pharmaceutique, où un froissement d’étiquette a plus de valeur qu’une vie humaine en pleine pénurie d’antibiotiques. Grâce à une enquête de Cash Investigation, ce magasine qui dénonce tout, nous découvrons que les miracles de l’industrie pharmaceutique ne se limitent pas à guérir les maladies. Ils incluent aussi l’art subtil de jeter des milliers de flacons d’amoxicilline pour d’insignifiants « défauts esthétiques ». Un flacon à l’étiquette froissée ? À la poubelle ! Un léger accroc sur le verre ? Hop, direction les déchets. Et tout cela, pendant que des patients se voient prescrire de l’eau bénite faute d’antibiotiques disponibles. Bravo GSK, chapeau l’industrie !

Le Japon, ce client « VIP » des médicaments

La journaliste Marie-Stella, infiltrée dans l’usine GSK de Mayenne avec une caméra cachée, a dévoilé les exigences démesurées du client japonais. Visiblement, pour satisfaire le marché nippon, le médicament doit être plus parfait que parfait. Imaginez un patient japonais, ouvrant un flacon avec une étiquette légèrement écornée : un traumatisme culturel inacceptable, selon la formatrice de GSK. Car c’est bien connu, rien ne vaut un antibiotique visuellement irréprochable, même si cela implique d’en priver des patients européens en détresse.

10 % à 15 % de gaspillage : pourquoi se priver ?

Ne serait-il pas plus logique, en pleine pénurie, de rediriger ces flacons « imparfaits » vers des hôpitaux français, où des malades attendent désespérément une solution ? Oh, mais attendez ! Cela supposerait de penser au bien-être des citoyens plutôt qu’aux marges bénéficiaires et aux contrats dorés à l’international. Mais ce genre de raisonnement terre-à-terre n’a pas sa place chez les géants pharmaceutiques.

Le plus beau ? GSK, qui a pourtant bénéficié d’une augmentation de 10 % des prix d’achat de l’amoxicilline en France en 2024, n’a pas jugé utile de répondre à Cash Investigation. Leur réponse se résume à un magnifique « Nous ne savons pas de quoi vous parlez ». Classique. En attendant, des milliers de flacons sont partis à la benne, et les contribuables français, eux, ont payé la note.

Le ministère de la Santé : « Ah bon, on était au courant ? »

Interrogé sur ce scandale, le directeur général de la santé, Grégory Emery, a offert une performance digne des Oscars : « Nous n’étions pas au courant ». Traduction ? Le ministère, censé garantir l’accès aux soins en France, semble aussi performant qu’un flacon jeté. Emery assure qu’il aurait demandé à GSK de rediriger ces flacons vers la France s’il avait su. Mais bien sûr, parce que demander gentiment à un laboratoire multimilliardaire de faire preuve d’éthique, c’est sûrement une stratégie infaillible.

Une étiquette froissée vaut-elle une vie ?

Ce scandale révèle une fois de plus les priorités de l’industrie pharmaceutique et la complaisance des États à leur égard. Pendant que des milliers de flacons étaient détruits, combien de vies auraient pu être sauvées avec ces « imparfaits » ? Il est grand temps que les citoyens exigent des réponses – et pas seulement des e-mails automatiques de service client.

En attendant, ne ratez pas l’intégralité du reportage sur le replay de France 2. Parce qu’à défaut d’amoxicilline, il nous reste toujours la colère et le sarcasme pour digérer cette pilule amère.

Citation de Madame-Raleuse.com

Quand sauver des vies passe après une étiquette froissée : bienvenue chez Big Pharma

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Pensez-vous qu’une étiquette froissée vaut plus qu’une vie humaine ? Donnez votre avis !

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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