Madame-Raleuse.com déterre un scandale toxique : le tribunal de Marseille a condamné l’État à dépolluer des hectares de friches industrielles dans les Calanques. Une décision historique, mais les habitants, eux, restent les grands oubliés.
Marseille : Quand l’État joue les éboueurs industriels
L’histoire aurait pu être un énième épisode de pollution oubliée, sauf que cette fois, la justice a décidé de secouer le cocotier administratif. Entre amiante, métaux lourds et souvenirs toxiques, c’est un véritable inventaire à la Prévert, mais version pollution industrielle. (sourec : France 3)
Le poids de l’Histoire (et du plomb dans les sols)
Petit rappel pour les distraits : entre Mont Rose et Callelongue, ces charmants coins du littoral marseillais que l’on imagine parfaits pour un pique-nique, se cachent des hectares de friches industrielles. Pendant deux siècles, les usines de Legré-Mante et consorts y ont produit du plomb, du zinc et une bonne dose d’amiante en prime. Résultat : 29 hectares de sols transformés en cocktail chimique.
Et c’est là qu’intervient le tribunal administratif, tel un justicier en robe noire : l’État a jusqu’à 2028 pour nettoyer ce joyeux bazar. Quant à l’ancien site industriel de Legré-Mante, il a un délai express de 10 mois pour ranger ses casseroles toxiques. Avis aux amateurs : à ce rythme, même une émission de relooking express aurait du mal à suivre.
« Historique ! », clame-t-on (sauf pour les riverains)
Maître Florent Tizot, avocat des associations de défense de l’environnement, n’hésite pas à qualifier cette décision de « condamnation à charge la plus importante jamais rendue ». Pourtant, les riverains, eux, font grise mine : aucun euro d’indemnisation pour les jardins pollués et les préjudices moraux. Visiblement, respirer du plomb depuis son salon ne mérite pas compensation selon la justice.
Qui paye l’addition ?
L’État, condamné mais pas encore vaincu, pourrait faire appel. Et comme dans tout bon feuilleton administratif, la Métropole et la ville de Marseille, pourtant attaquées, s’en sortent sans une égratignure. Le grand nettoyage, ce sera pour le contribuable, évidemment. Car qui d’autre pourrait financer ces décennies de déni écologique ?
La dépollution : un premier pas… ou un coup de com’ ?
Certes, voir l’État se faire taper sur les doigts pour inaction environnementale, c’est un moment cathartique. Mais entre le délai de 2028, les appels possibles, et l’absence totale de prise en charge pour les habitants, on est loin d’un happy end. Au mieux, c’est un début ; au pire, un coup de peinture verte sur des décennies d’inaction.
Alors, mesdames et messieurs les Marseillais, ne rangez pas tout de suite vos masques : la dépollution risque de durer plus longtemps qu’un match de l’OM. Et pendant ce temps, le plomb continue de rouler des mécaniques dans les jardins du coin. À quand une vraie justice écologique ?
Citation de Madame-Raleuse.com
29 hectares de poison industriel au cœur des Calanques : un scandale enterré depuis trop longtemps.
Exprimez-vous !
Et vous, croyez-vous vraiment que l’État respectera ces délais ? Partagez vos doutes ou espoirs !
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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