Dans un monde où les transactions internationales se multiplient, une acquisition récente attire l’attention : une entreprise émiratie se prépare à acheter une part significative des terres forestières du Libéria. Cette nouvelle soulève des questions sur l’impact environnemental, les enjeux de souveraineté nationale et les mécanismes de contrôle international. Décortiquons cette acquisition controversée et ses implications. (source : Géo)
Une acquisition forestière tout à fait normale
Ah, une entreprise émiratie s’apprête à “acheter” un petit bout du Libéria, c’est tout à fait normal, n’est-ce pas ? Après tout, qui n’a pas envie d’un million d’hectares de forêts pour se promener le week-end ? Et pas n’importe quelles forêts, celles du Libéria, un petit pays d’Afrique de l’Ouest qui, soyons honnêtes, n’a besoin de ses forêts que pour respirer, non ?
Le but de cet accord est tellement évident : avoir un “droit à polluer”. Parce que, franchement, qui se soucie de l’environnement de nos jours ? C’est tellement has-been de vouloir préserver la nature. Et puis, pourquoi se préoccuper du cadre de cet accord ? Qui a besoin de règles et de contrôles internationaux de toute façon ?
Des questions légitimes à se poser
Mais attendez, il y a plus ! Ce contrat permet au Libéria de concéder à prix d’or les droits d’exploitation de son territoire à un pays riche et bien intentionné comme les Émirats Arabes Unis, afin de séquestrer le carbone. Parce que soyons réalistes, le Libéria ne sait pas quoi faire de ses propres forêts. Les Émirats Arabes Unis, quant à eux, pourront acheter des réductions d’émissions et les transférer dans leur pays pour impressionner leurs amis de l’Accord de Paris. Qui se soucie de contrôler tout ça de toute façon ?
Ah, mais il y a une alternative, un article 6.4 qui permet la même chose, mais avec un organe des Nations Unies pour surveiller et vérifier les résultats de manière transparente. Quelle idée farfelue ! Pourquoi choisir la transparence quand on peut avoir des accords secrets entre deux pays ? C’est tellement plus amusant.
En fin de compte, cette méthode est tout à fait géniale. Le Libéria, un pays qui produit à peine quelques tonnes de CO2, peut se permettre de vendre des réductions d’émissions aux Émirats Arabes Unis, qui sont tellement préoccupés par le climat. C’est une solution tellement parfaite et subtile, non ?
Mais bien sûr, il reste une petite question à régler : la cession des droits d’exploitation d’une énorme partie du territoire libérien à une entreprise étrangère. Après tout, qui se soucie des droits coutumiers des populations locales ou de la souveraineté nationale ? Certainement pas les Émirats Arabes Unis. Et puis, qui a besoin de savoir où exactement cet accord s’applique ? C’est tellement secondaire.
Citation de Madame-Raleuse.com
Lorsque la nature devient une simple marchandise, le monde tourne vraiment rond – pour quelques-uns du moins.
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