Pendant que les grandes fortunes investissent dans le faux bœuf Wagyu synthétique, les laboratoires planchent sur une autre spécialité pour les gueux : la larve coprophage, low cost et riche en protéines. Servie tiède ou déshydratée, selon vos allocations.
Des mouches, du caca, des chercheurs : l’innovation durable en action
À l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), on ne manque pas d’idées lumineuses pour « nourrir le futur ». Et au menu du jour, voici la star : la mouche soldat noire (Hermetia illucens), une larve capable de transformer vos restes, vos déchets… et, oui, vos excréments, en précieuse biomasse. (source : Sentient media)
Ce n’est pas une lubie TikTok, c’est un programme de recherche sérieux. Un ancien doctorant, Stefan Diener, l’a démontré dès 2010, en collaboration avec l’EAWAG (Institut fédéral des sciences de l’eau). Depuis, le projet a évolué : aujourd’hui, le Professeur Alexander Mathys, ex-Nestlé, oui Nestlé, où des résidus d’excréments dans l’eau de Perrier, s’illustre avec ses recherches sur la valorisation alimentaire des insectes. (source Gatesnote)
Et on les nourrit avec quoi, ces charmantes larves ?
Avec des déchets organiques, bien sûr. Mais pas que.
Dans plusieurs publications scientifiques, les chercheurs suisses expliquent clairement que les mouches soldates noires peuvent se nourrir « de manière appropriée » d’excréments humains et de boues de fosses septiques. Et leur digestion produit une matière riche en protéines, idéale… pour l’alimentation animale.
Pour l’instant.
Où est Bill Gates dans cette histoire ?
Pas dans la marmite, non. Mais pas bien loin.
La Fondation Bill & Melinda Gates soutient activement des projets d’assainissement et de valorisation des excréments humains, comme l’Omniprocessor, une machine qui transforme les selles en eau potable et électricité. C’est propre, efficient, et très philanthro-compatible.
En parallèle, la fondation soutient également des projets sur les protéines d’insectes, notamment dans les pays en développement. L’objectif : nourrir les populations avec des ressources locales, durables, et… disons, circulaires.
À qui profite le caca ?
Soyons clairs : personne ne vous oblige à manger des larves nourries à la crotte. Pas encore.
Mais plusieurs entreprises, comme Micarna (filiale du groupe Migros), développent déjà des protéines alternatives à base d’insectes. Et le Swiss Food Research, auquel participe le professeur Mathys, planche sur l’usage de ces larves dans la chaîne alimentaire humaine.
Alors, c’est pas officiellement sur votre assiette. Mais ça cuisine dans l’ombre.
Madame-Raleuse conclut (en rotant une mouche) :
Vous pensiez que le futur serait fait de science-fiction, d’utopies et de régimes sains ?
Non. Ce sera :
🪰 Une larve nourrie au fondement de vos semblables.
💩 Des protéines recyclées avec amour.
🍽️ Et peut-être, un jour, un label « végane et responsable », parce qu’aucun animal n’a été tué (sauf la dignité humaine).
La bonne nouvelle, c’est que pendant que vous avalez votre ration de protéines coprophages, Bill Gates boira un verre d’eau… distillée depuis vos toilettes.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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