Made in Tunisia généré par craiyon

Madame-Raleuse.com nous plonge aujourd’hui dans une réalité souvent méconnue de l’industrie de la mode. Avec son style unique, elle dévoile les dessous de la mode ‘Made in Tunisia’, soulignant à la fois les aspects fascinants et les côtés sombres de cette industrie. (source : Reporterre)

La magie du “Made in Tunisia”

Ah, le glamour de la mode “Made in Tunisia”, c’est tellement fascinant, non ? On parle de ces ateliers magiques où des fées ouvrières cousent nos précieux vêtements, mais on oublie de mentionner les détails croustillants. C’est une histoire de main-d’œuvre bon marché, de travailleurs sous-payés et de laisser-aller environnemental. Qui a dit que la mode n’était pas une aventure épique ?

Imaginez-vous dans cette usine de Slimane, une véritable oasis de créativité textile. Des milliers de doigts, principalement féminins, se pressent pour transformer des bobines de fil coloré en de magnifiques pulls Armani, Moncler, Lacoste, et bien d’autres. Les couturières ont la chance de décorer ces chefs-d’œuvre de mode avec les logos de ces grandes marques. C’est comme si elles versaient de la magie sur chaque étiquette.

Les couleurs sombres du secteur

Et puis, il y a l’étape ultime de l’apposition de l’étiquette, un moment où deux artistes talentueuses appliquent des codes-barres avec une grâce mécanique. C’est comme un ballet, sauf que les danseuses sont assises et que les billets de banque pleuvent sur les marques européennes. Vous pouvez presque entendre la mélodie des codes-barres qui dansent dans l’air.

Bien sûr, nos couturières tunisiennes travaillent dur, mais à 600 dinars par mois, qui peut se permettre le luxe de ne pas travailler dur de nos jours ? En Europe, personne ne veut faire ce genre de travail, alors la Tunisie est là pour sauver la journée. Et si un jour la Tunisie devenait un pays riche, qui sait ce que nous ferions ? Probablement pas grand-chose, mais c’est une question pour une autre époque.

Pendant ce temps, des ouvrières tombent malades, leurs doigts deviennent bleus à force de gestes répétés, et elles développent la “maladie du textile”, une affection très à la mode en ce moment. Environ 65 % de ces femmes en sont victimes, mais qui compte de toute façon ? La mode n’attend pas, et la productivité est plus importante que la santé.

Cela dit, soyons réalistes, personne ne devrait se soucier de tous ces problèmes sociaux et environnementaux. Les entreprises délocalisent, changent de nom, et personne n’est responsable des dégâts laissés derrière elles. C’est comme un jeu de cache-cache géant, mais avec des profits.

Et pour couronner le tout, il y a cette petite question de pollution. Les usines de teinture des jeans déversent allègrement des produits chimiques et de l’eau dans la belle baie de Monastir, transformant une fois paradisiaque en marécage boueux. Mais qui a besoin de poissons vivants ou d’une population en bonne santé quand on peut avoir des jeans bon marché ?

Alors, en fin de compte, qui bénéficie réellement de cette folie de la mode “Made in Tunisia” ? C’est une question à laquelle nous ne trouverons peut-être jamais de réponse, mais au moins nos armoires sont bien remplies, n’est-ce pas ?

Citation de Madame-Raleuse.com

La mode ‘Made in Tunisia’ : où la créativité des couturières rencontre le cynisme des grandes marques, et où la magie des étiquettes cache la réalité des travailleurs oubliés.

Exprimez-vous !

Quel est votre avis sur les pratiques de l’industrie de la mode qui externalise la production en Tunisie tout en laissant derrière elle des problèmes sociaux et environnementaux ? Partagez vos réflexions et vos préoccupations à ce sujet.”

La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.

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