Pendant que l’Élysée joue à la belote entre deux conseils de défense, pendant que le gouvernement collectionne les pantoufles dorées et les excuses de compétitivité, Arnaud Montebourg, lui, hurle dans le désert… avec sa petite étiquette “Origine France Garantie” collée sur le front.
Et pour une fois, on est d’accord avec lui. Parce que les pulls des gendarmes tricotés en Chine, le miel ukraino-chino-roumain étiqueté “goût terroir”, et les poches de sang françaises abandonnées pour 1 centime de moins… comment dire ? On a déjà vu des bêtises administratives, mais là, on atteint un niveau de crétinisation industrielle qui mériterait un label aussi : « Désastre 100 % Frankistan ».
Made in n’importe où, sauf ici
Vous pensiez naïvement que « Made in France » voulait dire que c’était… fabriqué en France ? Ahah. Erreur, jeune Padawan du tricolore.
En UERSS, il suffit d’une étiquette collée à Dreux ou d’un emballage agrafé à Cholet pour qu’un produit made in Wuhan soit auréolé de bleu-blanc-rouge. Bienvenue dans le monde du francomerding, version légale. Et pendant ce temps-là, ceux qui fabriquent vraiment en France doivent PAYER pour le prouver, comme si l’honnêteté industrielle était une faute.
Bruxelles, cette maladie contagieuse
Montebourg a même inventé un mot : la « Bruxellose », cette infection qui transforme chaque agent de Bercy en traducteur automatique des directives européennes : “Non, la Commission ne veut pas”, “Non, on risque une amende”, “Non, ce n’est pas conforme à l’article 46.7-bis du protocole de soumission commerciale aux puissances étrangères”.
Mais Montebourg, lui, s’en tape. Il milite pour vivre avec les condamnations européennes, comme on vit avec une plante en plastique dans un bocal : inutile mais pas dangereuse.
120 000 acheteurs publics, zéro bon sens
La France, c’est 120 000 acheteurs publics. L’Allemagne ? 3 000. Et devinez qui achète français entre les deux ? Bah pas nous, évidemment.
Les appels d’offre sont gérés comme un festival administratif sans fin, où le centime allemand l’emporte sur 400 emplois français. L’exemple des poches de sang Carlite, fournisseur historique ruiné pour avoir perdu un appel d’offre à cause de… 0,01 € de différence, est tout simplement une gifle en pleine figure de la souveraineté industrielle.
Une loi pour imposer la transparence ? Vite, un doliprane à Bruxelles
Montebourg ne demande pas grand-chose : juste qu’on sache d’où vient ce qu’on achète. Et que ceux qui dissimulent l’origine soient sanctionnés. Tu parles. En UERSS, c’est celui qui triche qui encaisse, et celui qui produit ici qui douille.
Alors il propose une loi. Une vraie. Pas une « charte d’engagement volontaire pour les petits gestes tricolores ». Une loi qui impose l’origine claire sur tous les produits. Une révolution en Frankistan, où même le miel est devenu un patchwork mondial.
Commande publique : mission France, version « impossible »
Selon Montebourg, il faut créer des « UGAP locaux efficaces », pas des agences molles à la solde des grandes multinationales. Des acheteurs formés, patriotes, des cador du bon sens.
Mais le problème, c’est que dans ce pays, le bon sens est classé substance dangereuse par les instances bruxelloises.
En résumé
➡️ Made in France n’existe plus.
➡️ L’Europe interdit qu’on impose un label d’origine.
➡️ Ceux qui trichent prospèrent, ceux qui produisent paient.
➡️ Et la France ? Elle est tricotée en Chine, fondue en Roumanie, et emballée à Poitiers pour coller l’étiquette.
Montebourg, c’est un peu le Don Quichotte du tricolore. Sauf qu’au lieu de combattre des moulins, il affronte les robots de la DGCCRF, l’armée de Bruxelles et le sommeil profond du Sénat.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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