Un ordinateur biologique à base de neurones humains : on approche enfin du PC qui fait des burn-out !

Bienvenue dans le monde merveilleux de la high-tech, où l’ordinateur ne se contente plus de surchauffer en été, mais peut désormais développer un syndrome d’épuisement professionnel. Grâce à Cortical Labs, qui vient de créer le premier PC à base de neurones humains, nous entrons officiellement dans l’ère des machines qui pensent. Enfin, qui essayent… avant de se plaindre d’être mal nourries et sous-payées.

Un cerveau dans une boîte, et pourquoi pas des RTT tant qu’on y est ?

L’idée géniale de Cortical Labs ? Prendre des neurones humains, les coller sur une puce en silicone, et les regarder galérer avec des tâches informatiques. Adieu les processeurs, bonjour les mini-cerveaux ! Apparemment, ces cellules, cultivées en labo et nourries aux nutriments (sans gluten, on espère), seraient capables d’apprendre plus vite et avec moins d’énergie que nos traditionnels supercalculateurs.

Petit rappel : en 2013, un superordinateur japonais ultra-puissant a mis 40 minutes pour simuler une seconde d’activité cérébrale humaine. Vous imaginez un PC qui carbure à 20 watts et qui ridiculise une armée de RTX 4090 ? Oui, c’est bien ce que nous vend Cortical Labs. Mais avant de vous emballer, quelques petits détails…

Moins énergivore… mais plus capricieux que votre stagiaire

Ah, parce que oui, il y a un hic. Contrairement aux processeurs, les neurones, ça fatigue. Si vous pensiez que votre ordinateur était lent après 12 onglets Chrome, imaginez un PC qui, après 3 heures de calculs, réclame une pause café et une cure de magnésium.

Sans compter les conditions de travail ! Contrairement à une bête carte graphique qui chauffe à 80°C sans broncher, nos chers neurones, eux, ne supportent ni le chaud, ni le froid, ni les ondes électromagnétiques un peu trop vénères. Bref, un PC en verre qui doit être bichonné comme un nourrisson sous couveuse.

Mais ce n’est pas tout…

Bientôt une conscience ? Ah, le plaisir d’un PC qui vous juge !

Qui dit neurones humains dit potentiel pour une forme de conscience. Aujourd’hui, CL1 exécute docilement ses tâches, mais demain ?

  • Un PC qui fait des erreurs mais refuse d’admettre qu’il a tort ?
  • Une machine qui refuse d’ouvrir un fichier parce qu’elle trouve ça « dénué de sens » ?
  • Un programme qui commence à s’ennuyer et se met à faire du stand-up au lieu d’exécuter vos requêtes ?

Si votre Siri vous agace déjà en ne comprenant pas « mets du rock », imaginez un ordinateur qui vous balance un débat philosophique sur l’absurdité de la vie à chaque requête. Et souvenez-vous il y a quelques jours ce robot qui s’en est pris à des humain dans un festival en Chine. Que de belles perspectives !

Heureusement, certains chercheurs restent rassurants : « Non, CL1 ne développera pas de conscience ». Bon, on connaît la chanson. On nous a déjà fait le coup avec les réseaux sociaux : « Non, Facebook ne vend pas vos données »… Résultat, en 2025, même votre frigo sait ce que vous allez commander sur Uber Eats avant que vous y pensiez.

35 000 dollars pour une boîte de Petri connectée, ça vous tente ?

Alors, évidemment, ce petit bijou de technologie n’est pas encore pour le grand public. À 35 000 dollars l’unité, CL1 est destiné aux laboratoires de recherche. Objectif ? Tester des traitements médicaux sur des neurones cultivés, sans aller embêter de vrais cerveaux humains.

En attendant, ne comptez pas remplacer votre PC par un cerveau humain sous perfusion avant un bon moment. Mais une chose est sûre : la science avance, et dans quelques années, on pourrait bien voir émerger le premier ordinateur qui envoie un arrêt maladie à votre patron.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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