Madame-Raleuse.com, armée de son esprit vif et critique, décortique les arcanes de la pénurie de médicaments, révélant les coulisses de la comédie gouvernementale. Invitant les lecteurs à réfléchir et à réagir devant ce spectacle médicamenteux. (source : L’Indépendant)
La chasse au trésor médicamenteux
Ah, c’est toujours un plaisir de voir notre gouvernement jongler avec la réalité comme s’il était en compétition pour le prix du meilleur scénario de fiction. La pénurie de médicaments, selon notre cher ministre de la Santé Aurélien Rousseau, est simplement le résultat d’une petite dérive, vous savez, juste quelques pharmacies qui se sont égarées en achetant directement aux industriels. Comme si c’était une partie de chasse au trésor médicamenteux, mais bon, passons.
Bien sûr, Monsieur Rousseau nous assure que tout va bien, surtout avec les médicaments les plus courants, comme l’amoxicilline. Oui, c’est tellement rassurant de savoir que nous ne manquerons pas de médicaments pour les affections courantes, comme si les gens se baladaient avec des prescriptions d’antibiotiques dans leur poche comme des cartes de visite.
Et puis, il faut admettre que c’est tout un exploit de réussir à se mettre d’accord sur quelque chose dans ce pays. Apparemment, les industriels, les grossistes, les répartiteurs et les pharmacies ont tous décidé de faire une pause dans cette petite dérive. Peut-être qu’ils ont pris conscience que jouer avec la santé des gens, c’est comme jouer à la roulette russe, mais avec des pilules.
Le grand retour à la normalité
Ah, mais ne vous inquiétez pas, le ministre a une solution infaillible : renforcer la compétence de police sanitaire de l’agence nationale de la sécurité du médicament. Parce que, vous savez, compter sur la bonne volonté des acteurs, c’est tellement dépassé. Et soyons honnêtes, rien ne crie “efficacité” comme donner plus de pouvoirs à une agence gouvernementale.
En fin de compte, tout rentrera bientôt dans l’ordre, promet le ministre. On peut déjà sentir le soulagement dans l’air, comme si les pharmacies qui achetaient directement aux industriels étaient des moutons égarés qui reviendraient bientôt dans le giron bienveillant du système.
Ah, la politique de la santé, une comédie en plusieurs actes où les acteurs jouent avec nos médicaments comme s’ils étaient des bonbons dans un magasin. Et bien sûr, quand tout échoue, la solution est évidente : des sanctions et une production minimale dans les hôpitaux. Parce que, soyons honnêtes, rien ne résout mieux une crise que de punir ceux qui ont osé dévier du scénario prévu. Chapeau bas, messieurs et mesdames du gouvernement, pour cette pièce de théâtre médicamenteuse pleine de rebondissements.
Citation de Madame-Raleuse.com
Quand la santé devient une chasse au trésor, les pharmacies font du shopping chez les industriels, et le gouvernement nous promet un retour à la normalité en renforçant sa compétence en fiction médicamenteuse.
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