Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Médicaments génériques : quand les pharmaciens pleurent et les labos se gavent

Ah, la santé publique en France… Ce pays merveilleux où, même quand on parle de médicaments génériques — censés coûter moins cher et soulager l’assurance maladie — il y a toujours quelqu’un pour trouver le moyen de s’enrichir. Et souvent, ce ne sont pas les malades.

Dernier épisode de la série “Business sur ordonnance” : le gouvernement a décidé, le 6 août, de réduire les remises commerciales que les laboratoires peuvent accorder aux pharmacies sur les génériques. On passe de 40 % à 30 % maximum. (source : Capital) Un coup de scalpel dans la marge, et voilà que les officines crient à l’hémorragie.

Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO), dénonce une décision “incompréhensible” et promet la riposte : grève nationale le 16 août, fermetures en septembre, actions tous les samedis à partir du 27. Les blouses blanches passent en mode gilets jaunes.

Les vrais perdants ? Pas sûr…

Les pharmaciens jurent que cette mesure ne fera pas économiser un centime à l’assurance maladie, mais remplira un peu plus les poches des laboratoires. Traduction : la réduction des remises, c’est moins d’argent pour les pharmacies… mais pas pour les fabricants, qui se frottent les mains en jetant un œil à leurs bilans.

Cerise sur la pilule : 600 à 700 pharmacies seraient menacées de fermeture, surtout dans les zones rurales déjà en plein désert médical. En clair, si vous vivez à la campagne, préparez-vous à faire 40 km pour votre boîte de Doliprane générique… à moins que le lobby des trottinettes électriques s’en mêle.

Lobbying, quand tu nous tiens

Selon l’UDGPO, cette décision est le fruit d’un intense lobbying des labos auprès du ministère de l’Économie. L’argument officiel ? “Protéger la rentabilité des fabricants” pour éviter qu’ils quittent le marché français. Parce que c’est bien connu : sans marges confortables, un labo ne peut pas vous facturer 15 € un tube de crème qui coûte 0,30 € à produire.

Actions et calendrier de la riposte

Les pharmaciens sortent la boîte à pilules… militantes :

  • 16 août : grève nationale, fermeture des officines pendant trois jours.
  • 18 septembre : nouvelle mobilisation, avec fermetures ciblées.
  • À partir du 27 septembre : actions tous les samedis, histoire de bien gripper la machine.

Bref, si vous aviez prévu de renouveler vos ordonnances tranquillement, vous risquez de découvrir le plaisir de jouer au parcours du combattant pour vos traitements.

Et qui trinque ?

  1. Les patients : surtout les plus fragiles, ceux qui vivent loin d’un centre-ville.
  2. Les petites pharmacies : déjà à flux tendu, elles vont avaler la pilule de la baisse de marge de plein fouet.
  3. L’accès aux soins : un peu plus compliqué chaque jour.

Pendant ce temps, les laboratoires — ces grands philanthropes — continuent à expliquer qu’ils “sauvent l’industrie pharmaceutique française” en maintenant leurs profits. La santé ? Oui, mais celle de leur chiffre d’affaires.

Moralité

Dans ce petit théâtre pharmaceutique, tout le monde joue sa partition :

  • Les labos : “On souffre, laissez-nous nos millions.”
  • Les pharmaciens : “On souffre, laissez-nous nos marges.”
  • Les patients : “On souffre, mais nous, on n’a pas de lobby.”

Août ou pas août, vacances ou pas, le business de la santé, lui, ne prend jamais de congés.

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