Médecins fliqués, patients sacrifiés : le gouvernement soigne les chiffres, pas les gens

🎙️ « Il faut que je vous parle. »
Quand une médecin généraliste commence comme ça, ce n’est pas pour réciter la posologie du Doliprane. C’est un cri du cœur, un coup de gueule, un SOS lancé en blouse blanche depuis le front de la médecine de terrain. Et ce qu’elle dénonce est tout bonnement hallucinant.

Bienvenue dans le monde merveilleux de la santé selon le gouvernement : là où soigner devient suspect, et où prescrire du repos pourrait vous valoir un contrôle.

Soigner ? Oui, mais pas trop longtemps…

La nouvelle lubie de nos élites en costume-cravate ? Surveiller les médecins généralistes comme des délinquants potentiels, au prétexte qu’ils délivreraient des arrêts maladie trop longs. Trop longs pour qui ? Pour l’économie. Pas pour les patients.

Derrière les jolis discours de prévention, on flique les certificats comme si c’étaient des bons de réduction pour paresseux professionnels. Sauf que non. Un arrêt de travail, c’est un soin. Point.

« Je soigne des tendinites, des burn-out, de l’hypertension, des douleurs chroniques. Et oui, parfois, le repos fait partie du traitement. »

Mais visiblement, dans les tableaux Excel de l’Assurance Maladie, un patient reposé est un patient trop coûteux.

Le vrai scandale : culpabiliser les soignants

Chaque fois qu’elle rédige un certificat, cette médecin a une alarme dans la tête. Pas médicale. Administrative.

« Et si c’était trop long ? Et si je me faisais contrôler ? »

On en est là. À imposer aux soignants un stress bureaucratique supplémentaire, en plus de gérer la détresse psychologique, la pénurie de spécialistes, et les patients pressurisés par un monde du travail toujours plus violent.

Et pendant ce temps-là, les burn-out explosent. Les troubles musculo-squelettiques se banalisent. Les troubles anxieux aussi.

Mais chut. Le problème, ce ne sont pas les conditions de travail. Le problème, c’est la durée des arrêts maladie. Évidemment.

L’État veut rentabiliser vos nuits blanches

« Ce n’est pas notre faute si le gouvernement veut généraliser le travail de nuit. »

Et bim. Voilà la phrase qui claque comme une tension à 18. Parce que oui, pendant qu’on nous culpabilise de “coûter cher à la Sécu”, le gouvernement lui-même :

C’est l’État qui fabrique les maladies. Les médecins, eux, les constatent. Et les soignent. Tant qu’on les laisse faire.

L’ironie ? On va finir par prescrire du silence

La médecine devient un numéro d’équilibriste. Entre soulager un patient et éviter une convocation. Entre faire son métier et ne pas trop faire de vagues. Bientôt, il faudra prescrire “Revenez bosser, et surtout, ne tombez pas malade trop longtemps.”

Bienvenue dans la santé punitive.
Soigne, mais ferme-la.
Soigne, mais vite.
Soigne, mais pas trop.

Et après on s’étonne que les blouses blanches fuient le système.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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