ZFE : Les députés macronistes veulent étouffer le bon sens pour respirer Bruxelles à pleins poumons (et ses milliards)

Ah, les Zones à Faibles Émissions… Ce doux acronyme qui cache une belle fumisterie pseudo-écologique, concoctée à base de sanctions, de passes verts-poudrés et d’injonctions à l’obéissance urbaine. Ce week-end, un improbable front Républicains-RN-LFI-centristes-de-cuisine avait osé voter en commission la suppression des ZFE. Blasphème ! Sacrilège ! Et surtout… menace directe sur 9,4 milliards d’euros que l’UERSS nous promet si on arrête de taper sur les vieilles bagnoles au diesel.

Mais rassurez-vous : les députés macronistes ont volé au secours du désastre ! (source : Le Figaro) Ces héros de l’oxygène aseptisé ont annoncé qu’ils voteront contre le projet de loi demain. Parce que respirer à sa guise ? Quelle horreur. C’est Bruxelles qui choisit l’arôme de l’air. Et c’est Gabriel Attal qui en avait dessiné les contours, donc on ne va quand même pas toucher à l’héritage du Petit Gabriel sans trembler.

Les ZFE, ou l’art de punir plutôt que prévenir

Officiellement, les ZFE permettent de lutter contre la pollution. Officieusement, elles permettent surtout de :

  • vendre du Crit’Air 1 à la pelle,
  • pousser les pauvres à vendre leur Clio pour acheter une trottinette électrique d’occasion,
  • et rassurer les eurocrates sur notre capacité à faire semblant d’être verts, tout en bétonnant joyeusement ailleurs (ZAN, on t’a vu).

Et voilà qu’un amendement de bon sens – oui, oui, ça arrive – proposait de supprimer l’obligation de ZFE dans les villes de plus de 150 000 habitants. Résultat ? Hurlement à l’Assemblée. Évanouissement dans les travées macronistes. Crise d’asphyxie chez les technocrates : “Mais… comment va-t-on justifier les 9,4 milliards d’euros du plan de relance européen si on ne flique plus les pots d’échappement ?!”

Bruxelles ne veut pas vos ZFE. Elle veut vos résultats.

Petit rappel utile aux députés sous oxygène UE : la directive 2008/50/CE n’impose pas les ZFE. Elle impose des objectifs de qualité de l’air. Donc, en théorie, on peut respirer propre sans avoir à passer un contrôle technique politique chaque fois qu’on sort la voiture du garage.

Mais en pratique, la France a misé tout son crédit carbone sur les ZFE. Et surprise : si elles disparaissent, les amendes tombent. 40 millions d’euros déjà payés à ce jour. Et la note pourrait s’alourdir si les juges français et européens estiment qu’on régresse.

Ah oui, on allait oublier : le Conseil d’État veille au grain, et le Conseil constitutionnel aussi. Si la suppression passe, on nous servira peut-être un bon vieux “cavalier législatif” pour la faire sauter à cheval… sur la procédure.

ZFE ou le syndrome du « punir pour toucher »

La France pourrait, soyons fous, remplacer les ZFE par autre chose : améliorer les transports, installer des navettes pour les zones périurbaines, créer des aides ciblées pour la transition… Mais non. C’est bien trop intelligent.

Car punir rapporte plus. Ne pas punir coûterait 9,4 milliards. Et dans l’UERSS, mieux vaut surveiller et sanctionner que réfléchir et adapter. Voilà l’écologie punitive dans toute sa splendeur : une usine à gaz qui étouffe tout sauf les villes.

Bref, les députés macronistes préfèrent l’air de Bruxelles à l’air libre

Ils voteront donc contre ce “détricotage” qui sent trop le diesel et pas assez la docilité. On les comprend : un bon député de l’EPR (Ensemble pour la République), c’est un député qui respire selon la norme ISO-UE-2025, et qui a bien lu le mode d’emploi avant d’ouvrir la fenêtre.

C’est pas demain que la France arrêtera de faire semblant d’être verte… tout en roulant à fond vers le mur. Mais rassurez-vous : ça se fera en silence, avec de l’air filtré.

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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

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