Ah, les Lieux de Vie et d’Accueil, ces petites structures où on prend soin des ados en difficulté, où tout respire la bienveillance et l’altruisme… Enfin, sauf quand Anticor commence à y fouiner. Car oui, vous l’avez bien compris, une association à but non lucratif comme Anticor a décidé de jouer les trouble-fêtes, en se demandant pourquoi ces nobles structures semblent plus douées pour faire grossir des comptes bancaires que pour soulager les âmes en peine. (source: Anticor)
Manda Spring – Les vacances sur mesure (mais pas pour tout le monde)
Ah, Manda Spring, un joli nom qui évoque la douceur, les eaux claires de Madagascar, et la… générosité ? Peut-être. Ou alors la gestion floue des euros publics. Car figurez-vous que cette petite association qui se vante d’arracher les jeunes à leur environnement toxique pour les envoyer au bout du monde se retrouve sous le feu des projecteurs pour ses pratiques, disons, « créatives ». Une masse salariale à faire pâlir un palace parisien, des budgets alimentaires plus adaptés à un banquet royal qu’à une colo à Madagascar, et un mystère comptable digne d’un roman policier.
Mais le vrai bonus de Manda Spring, c’est ce charmant petit détail : les propriétaires des logements utilisés pour héberger les jeunes sont – surprise ! – aussi les têtes pensantes de l’association. Comme quoi, la charité bien ordonnée commence par soi-même.
Réso Labonde et Média Jeunesse – Quand le soutien familial prend tout son sens
Mais attendez, ne partez pas encore, parce que Manda Spring n’est pas la seule étoile de ce cirque. Il y a aussi Réso Labonde et Média Jeunesse, deux autres exemples de gestion, hum, « inspirée ». Chez Média Jeunesse, on a pris le concept de l’ »économie circulaire » à un tout autre niveau, avec des transactions entre différentes structures du groupe, parce que pourquoi faire simple quand on peut embrouiller tout le monde ?
Quant à Réso Labonde, leur concept est simple : si l’on peut tout gérer en famille, pourquoi s’embêter à chercher ailleurs ? Vous avez des sociétés immobilières ? Parfait ! Vous avez aussi des ados en détresse à placer ? Super, on fait un deux-en-un ! Le problème ? Une fois encore, ce ne sont pas les jeunes qui semblent sortir gagnants de ce petit arrangement familial.
C’est beau la solidarité… familiale
Et donc, Anticor, cet empêcheur de tourner en rond, a porté plainte contre X auprès du Parquet national financier. Mais franchement, où est le mal à s’enrichir un peu sur le dos de fonds publics, surtout quand c’est fait avec tant de raffinement et de discrétion ? Après tout, ces structures ne sont-elles pas là pour offrir une rupture à ces jeunes ? Certes, ils ne s’attendaient peut-être pas à servir de prétexte à une reconversion en gestion immobilière, mais on ne peut pas tout avoir !
Ah, et la justice là-dedans ? Elle a fait un petit tour du côté du Tribunal de commerce d’Évreux, qui a liquidé en mai déjà le Réso Labonde. Ce qui est sûr, c’est qu’au moins pour une fois, on aura vu la transparence : celle de l’encre noire sur les livres de comptes.
Alors, quand on vous parle de lieux de vie et d’accueil, vous penserez désormais à quoi ? À la solidarité envers les jeunes ou aux villas de luxe des directeurs ?
Citation de Madame-Raleuse.com
Les ados en galère, les directeurs en villa : cherchez l’erreur.
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Faut-il vraiment détourner l’argent public pour offrir des vacances à Madagascar ? Laissez votre avis en commentaire : jusqu’où doit-on laisser faire ces détournements ?
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