Lorsque Gabriel Attal a signé l’agrément d’Anticor à quelques heures de son départ de Matignon, était-ce un geste calculé ou une véritable victoire pour la lutte contre la corruption ? Découvrez comment cet ultime coup de théâtre pourrait bien être le coup d’éclat du mandat de l’ancien Premier ministre dans ce texte satirique signé Madame-Raleuse.com. (source : Valeurs Actuelles)
Le coup de théâtre de Gabriel Attal
Ah, le timing impeccable ! Voilà Gabriel Attal qui, en véritable maître du grand départ, décide d’offrir un cadeau de départ digne de ce nom : l’agrément pour l’association anticorruption Anticor, juste avant de quitter Matignon. Quel sens du timing ! Une véritable performance d’artiste.
Après un an de tractations, d’attentes et de rebondissements, l’association anticorruption Anticor a enfin récupéré son précieux agrément. Et comme un cadeau de Noël donné à la rentrée, ce précieux agrément a été accordé le 5 septembre 2024, quelques heures avant que Gabriel Attal ne fasse ses adieux à Matignon. On pourrait croire qu’il a voulu nous montrer que même dans le chaos, on peut faire les choses avec style.
Anticor, fondée en 2002, avait perdu son agrément en 2023 – une année décidément riche en surprises et en rebondissements politiques. Emmanuel Macron lui-même avait jeté un froid sur l’association, en insinuant que ses membres étaient prêts à tout pour épingler les vilains de la politique. Oui, Monsieur le Président, c’est bien connu : Anticor passe ses journées à chercher des méchants, un peu comme un super-héros en costume-cravate, mais sans les pouvoirs.
Une décision au timing parfait
Mais voilà, le 4 septembre, la justice a envoyé un ultimatum au gouvernement : soit on accorde l’agrément à Anticor dans les 24 heures, soit on se prépare à payer une amende. Et en tant que premier ministre qui ne voudrait pas être comparé à un vilain du gouvernement, Gabriel Attal a joué la carte du sauveur en signant le document juste à temps. Quel sens du timing, encore une fois !
On peut donc applaudir la victoire d’Anticor, qui, après une longue bataille, a réussi à obtenir son agrément. Et si le gouvernement a agi sous la contrainte, il n’en reste pas moins que cette décision est une belle manière pour Gabriel Attal de faire ses adieux avec panache. Au fond, c’est un peu comme s’il avait dit : « Je vous laisse un héritage impeccable. » Littéralement.
Alors, en attendant que Michel Barnier prenne le relais, nous pouvons admirer ce grand final à la hauteur des attentes. Et n’oublions pas de remercier Anticor, qui continue de se battre contre la corruption avec la ténacité d’un champion, même lorsque le gouvernement semble préférer jouer à cache-cache. Bravo à tous, et vive la politique !
Citation de Madame-Raleuse.com
L’agrément d’Anticor, ou comment faire un coup de maître juste avant de quitter le navire.
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