déficit public les retraités en cause

Ils sont propriétaires, épargnent plus que les jeunes, et selon certains, ils ont profité des années fastes. Mais aujourd’hui, face à la dette, les retraités doivent-ils passer à la caisse ? Madame-Raleuse.com sort ses griffes et nous dévoile l’envers du décor.

Défense du déficit: faut-il presser les retraités comme des citrons ?

Ah, les retraités, ces véritables vaches à lait de la société moderne. Avec leur confortable retraite de 1 878 euros par mois, ces propriétaires de pavillons fleurissants, ayant vu la France dans ses jours de gloire, seraient apparemment responsables de la dette colossale de notre chère nation ! Ils se sont goinfrés, comme le dirait si subtilement notre fin gourmet Périco Légasse. (source : BFMTV) Pourquoi ne pas les traire encore un peu, maintenant que les cordons de la bourse sont bien serrés ? Ah, la belle France !

Mais ne soyons pas trop cruels. Périco l’a bien dit : attention à ne pas toucher les retraités pauvres, ceux qui survivent avec à peine 1 700 euros par mois. Il faudrait leur épargner l’indécente pression fiscale qui pèse déjà sur leur pain sec. Mais pour ceux qui nagent dans l’opulence – ceux qui ont plus que ce dont ils ont besoin (qu’ils soient évidemment bien nombreux) – pourquoi ne pas récupérer un peu de cet argent qui dort, en espérant qu’ils soient d’accord pour rendre un peu ? Après tout, c’est une simple contribution pour le bien de tous. Qui n’aime pas cette idée ?

Une dette ? Facile ! Faisons payer les vieux !

Le déficit public explose, mais heureusement, nous avons trouvé les coupables : les retraités. Ces malins, avec leur taux d’épargne faramineux de 25%, alors que les moins de 30 ans se battent avec un misérable 8% d’épargne. Pourquoi les jeunes devraient-ils souffrir seuls de l’explosion des prix immobiliers et de la précarité du marché du travail ? Soyons honnêtes, les retraités ont profité d’une époque dorée où tout était plus simple, selon Périco Légasse. Et puis, quand on possède sa maison, pourquoi s’inquiéter des hausses de prix ? Tout le monde sait que les briques se mangent !

Un budget retraite ? Quatre fois celui de l’Éducation nationale, rien que ça!

Si vous n’étiez pas encore convaincus, écoutez bien : les retraites coûtent à l’État quatre fois le budget de l’Éducation nationale. Imaginez cela ! Alors que nos jeunes peinent à apprendre à lire ou à compter correctement (mais heureusement, ils sauront faire des vidéos TikTok avec style), nos retraités, enfin quelques-uns, vivent dans une relative aisance, épargnés de la crise grâce à une indexation des retraites presque obscène. Plus de 11% d’augmentation en trois ans, alors que les salariés ? Rien de tel, évidemment. Mais bon, au diable l’injustice ! On le sait tous, les retraités sont le véritable fléau budgétaire.

Alors, osera-t-on vraiment leur demander de mettre la main à la poche ? Peut-être que la solution se trouve là, taxer nos anciens dirigeants à la retraite bien au chaud dans leurs bas de laine. Une chose est sûre : la vache à lait, le pauvre citoyen, doit encore donner. Mais attention, n’en trahissez pas trop, sinon elle pourrait bien se transformer en bœuf furieux.

Citation de Madame-Raleuse.com

Selon Périco Légasse : Les retraités se sont goinfrés, il est temps de les traire !

Exprimez-vous !

Pensez-vous qu’il est juste de demander aux retraités de sauver la France de la dette ? Dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires !

——————————–

Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

——————————–

Partager l’article sur :

4 Comments

  1. Il y a du vrai dans cet article. Retraité je le suis et j’ai la chance de pouvoir vivre décemment de ma retraite mais peut on comparer ce qui n’est pas comparable? Lorsque j’ai commencé à travailler en 1960 je gagnais 600 francs par mois tout juste de quoi survivre et cela en travaillant en usine comme technicien 45 heure par semaine. L’industrie française était alors florissante et il était possible de se construire une carrière pour celui qui le voulait. Le chômage était faible et les aides que l’on connait aujourd’hui inexistantes…une autre société, un autre monde. Si ma retraite est décente s’est bien parce que j’ai travaillé pendant 42 ans sans chômage. Voilà mon cas.

  2. Ce que dit Jésus LACAILLE est une réalité. On ne comptait pas ses heures et on ne roulait pas sur l’or!Lorsque j’ai créé ma SARL unipersonnelle j’ai accru ma dette et mon risque!et lorsque la croissante et la réussite ont pointé le bout de leur nez avec en sus des awards internationaux, la rançon de ce succès a été de ne pas pouvoir emprunter pour accroitre ses stocks afin de faire face à la progression de la demande de mes produits INNOVANTS!PLusieurs AWARDS internationaux à la clé!J’ai ainsi perdu mon fonds de roulement:12OK€ et dû assumer un dépôt de bilan! ET lorsqu’aprés 50 ans le toit de ma maison a nécessité sa réfection j’ai assumé ce risque et assume toujours cette « déduction salariale »de ma retraite pour encore 3 années soit une ponction d’1/3 de ma retraite.
    Je vis toujours avec des projets plein la tête mais irréalistes financièrement même si mes INNOVATIONS DERMO-COSMECEUTIQUES gardent toute leur originalité et leur efficacité!. Je ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières!c’est ma vie. Mais elle illustre le parcours de nombreux entrepreneurs qui n’ont jamais compté leurs heures et apparaissent comme d’éternelles vaches à lait!Mon associé a aussi subi les mêmes risques et conséquences!

  3. Il faut aussi rappeler que les retraites du privé ont été désindexé de l’inflation pendant + de 15 années, sans compter la création de la CSG et l’augmentation de la CSG qui contribuent a réduire le pouvoir d’achat des retraités, Donc aucune revalorisation. alors des journalistes et des politiques sont des fieffés menteurs, De + il faut rajouter la baisse chaque année des remboursements de la Sécurité Sociale et la nécessité d’avoir une mutuelle..etc.., etc……….

  4. Bonjour, une fois de plus on essaie de dresser les gens les uns contre les autres! c’est tellement plus facile (et cela fait un écran confortable aux classes politiques!) de montrer du doigt une frange de la population (les retraités) qui ne se « goinfrent » pas, mais qui vivent comme ils le peuvent du fruit de plus de quarante années de travail… Donc on tape sur les retraités, mais on oublie tous ces hommes politiques, acteurs, « influenceurs » et autres profiteurs qui sont tous, les mains dans les caisses, à se partager le magot des impôts et autres taxes délirantes qu’ils ont eux-mêmes votés!!! Dire que les retraités pourraient être le problème, c’est déjà abonder dans le sens du gouvernement et des médias!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *