trou noir réseaux sociaux

Madame-Raleuse.com vous plonge dans la dystopie numérique du siècle ! Plus besoin de brûler les livres, nos données s’effacent en temps réel, sous l’œil des nouveaux gardiens de la pensée unique. (source : brownstone) Big Brother et Fahrenheit 451 réunis : bienvenue dans l’ère de la censure invisible.

Bienvenue dans l’ère numérique version 1984

Bienvenue dans l’ère numérique version 1984. Oui, chers lecteurs, cette douce époque où tout ce que vous disiez pouvait être enregistré, contrôlé et, bien entendu, effacé sans laisser de trace. Une pensée pour Orwell qui, en bon visionnaire, aurait certainement applaudi ces prouesses technologiques : l’effacement de la mémoire collective en temps réel, directement sous nos yeux, tel un feu d’artifice de censure numérique.

Aujourd’hui, on ne brûle plus des livres comme dans les bonnes vieilles dystopies d’antan. Non, on fait les choses en finesse. Les algorithmes deviennent les bras armés de la pensée unique, écrémant soigneusement les idées dissidentes du fil d’actualité, comme un jardinier obsédé par les mauvaises herbes. Prenez l’exemple de l’interview de Joe Rogan avec Donald Trump, vue 34 millions de fois avant de devenir plus difficile à trouver que le code secret d’une valise nucléaire. Il suffit d’ajuster les moteurs de recherche, d’activer quelques restrictions, et hop ! Ni vu ni connu, l’information devient de l’histoire ancienne.

Oh, et Archive.org, notre dernier rempart contre l’amnésie organisée, réduit à un mode “lecture seule”. Pas étonnant qu’on se demande si Big Brother n’a pas mis la main sur le secteur des archives. Qui a besoin d’une mémoire collective fiable quand on peut réécrire l’histoire à l’infini ? Si Archive.org reste “en lecture seule”, d’ici peu, on devra tous compter sur nos captures d’écran pour se souvenir de la vérité. C’est si vintage !

Quand Orwell et Bradbury se rejoignent

Mais ne vous inquiétez pas, Google a tout sous contrôle avec ses « sources fiables » et autres mystères opaques. Avant, le classement des recherches reflétait l’intérêt du public, mais aujourd’hui, les résultats sont « guidés » pour vous “protéger” de toute cette vilaine désinformation. Les récits approuvés par les autorités, voilà la seule vérité qui compte désormais. Pour ceux qui avaient encore un espoir de transparence sur le Web, Amazon a décidé de supprimer Alexa… pas l’assistant vocal qui répond à toutes vos questions, mais le service de classement des sites web. Oui, le même nom pour deux choses différentes ! Une disparition bien discrète, mais qui en dit long, non ?

En somme, nous voici en train de marcher joyeusement vers un avenir où l’information elle-même pourrait disparaître d’un simple clic. Un effacement stratégique ici, une censure là, et voilà, il ne reste plus qu’un grand trou noir numérique. Tout cela arrive, bien sûr, pour notre propre bien, comme on aime le dire. Dormez tranquilles, citoyens, la censure est là pour veiller sur vous, pour réécrire l’histoire en continu et pour transformer le monde en un joli conte pour enfants, où il n’y a rien à voir, rien à savoir, et où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Orwell, si tu nous entends…

Et là, on touche même à Fahrenheit 451 de Bradbury : dans ce nouveau monde, plus besoin de pompier-pyromane pour brûler les pages, notre ère est plus subtile et tout aussi redoutable. Ici, l’incendie est numérique, invisible, et il engloutit tout. Ce n’est pas la flamme qui réduit les idées en cendres, mais un clic qui les efface sans bruit ni fumée. À défaut de brasiers, nous avons des algorithmes qui nettoient le passé en temps réel, en nous laissant avec une mémoire aussi vierge qu’un livre non imprimé.

Alors, oui, Orwell et Bradbury avaient bien vu : que l’on brûle ou que l’on efface, le résultat est le même.

Citation de Madame-Raleuse.com

Ici, on n’efface pas les idées, on les fait disparaître.

Exprimez-vous !

Et vous, jusqu’où seriez-vous prêts à aller pour préserver la mémoire d’Internet ? Dites-nous en commentaire si la censure numérique vous inquiète !

La censure des réseaux sociaux est de plus en plus forte … C’est juste incroyable de voir à quel point ils laissent la liberté d’expression fleurir.

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