📍 François Bayrou aurait-il confondu « renvoi » avec « promotion » ?
Dans l’affaire Bétharram, un nouveau document vient semer un doute aussi épais qu’une messe latine en pleine manif de la Nupes. Pendant que le Premier ministre jure sur tous les pupitres de l’Assemblée avoir fait virer un surveillant violent, les victimes brandissent un organigramme daté qui raconte tout l’inverse. Et là, ça sent clairement l’encens frelaté.
« Viré », vraiment ? Plutôt promu CPE…
Le surveillant surnommé « Sanglier » – déjà, le surnom est une alerte sociale – avait été condamné en 1996 pour avoir giflé un élève au point de lui perforer le tympan. Oui, une bonne grosse claque version Notre-Dame de la baffe pédagogique.
Selon Bayrou, à l’époque ministre de l’Éducation (mais si, souvenez-vous, l’époque où les fax étaient high-tech), il aurait fait diligenter une inspection et obtenu le renvoi du type en question.
« J’ai un document qui le prouve », clame-t-il, presque indigné, devant les députés.
Mais voilà que le collectif des victimes sort une petite bombe : un document officiel de l’établissement pour l’année 1997-1998 où l’on retrouve notre bon vieux Sanglier… promu Conseiller Principal d’Éducation. Autrement dit, le mec a non seulement gardé son job, mais il a eu les clés de l’internat en prime.
Bayrou pris en flagrant délire administratif ?
« Il n’a pas été viré, il a été promu », hurle le père de la victime, Jean-François Lacoste-Séris.
« Le Premier ministre a menti ou est très mal documenté ».
Oups.
Soit Bayrou a raconté une messe inventée, soit son administration de l’époque bossait à l’aveugle en lisant les rapports au stabilo jaune. Dans les deux cas, ça commence à sentir le sapin dans la sacristie.
Et on parle ici d’un homme accusé de longue date d’avoir été au courant des agissements de certains membres de cet établissement religieux, voire d’avoir tenté d’influencer des affaires judiciaires. Rien que ça.
« Instrumentalisation politique », l’excuse bénie des élus en panique
Bayrou, lui, continue de se débattre : « Ce sont des attaques politiques. »
Ah, le joker préféré des vieux briscards en costume bleu marine quand la vérité commence à s’écrire en gras. On instrumentalise, on déforme, on complote… mais surtout, on ne répond pas sur le fond.
Mais alors, on fait quoi maintenant ?
Un surveillant violent reste en poste malgré une condamnation judiciaire ?
Un ministre jure l’avoir fait dégager, sauf qu’un organigramme l’affiche encore un an plus tard avec une promotion ?
Et tout ça se résume à : « c’est de la politique » ?
La vérité, c’est qu’on est encore une fois dans le grand flou tricolore, cette fameuse spécialité du Frankistan où personne n’est responsable mais tout le monde est au courant. Où les victimes doivent faire leur propre enquête pendant que les coupables montent en grade. Et où les ministres, eux, confondent mémoire sélective avec effacement divin.
Le mot de la fin (et de travers)
Dans l’affaire Bétharram, on ne se demande plus si Bayrou a « mal lu un rapport » ou s’il s’est emmêlé les sermons. De plus en plus de victimes l’affirment : il savait. Alors non, ce n’est pas une erreur de PowerPoint. C’est un camouflage en règle, organisé sous soutane républicaine.
Et pendant que les gosses encaissaient les coups, lui… il validait des promotions.
Alors on appelle ça comment déjà, quand un ministre protège une institution au détriment des enfants ?
Ah oui. De la complicité par silence.
Et là, ça ne se soigne pas avec une tribune dans Le Monde.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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