Il aura fallu une ONG, une statue de cire et un soupçon de génie potache pour résumer la politique étrangère française : floue, molle et fondue à la première contradiction. Greenpeace a kidnappé la statue de Macron au musée Grévin — non, ce n’est pas une blague — pour la déposer devant l’ambassade de Russie à Paris. Objectif ? Dénoncer le double jeu de la France qui fait la guerre avec des mots et le commerce avec des tuyaux.
Macron, otage de cire dans la guerre du gaz
Le président n’était pas là. Enfin, pas en chair et en os. C’est sa statue — sa version plus stable, plus silencieuse, et étrangement plus crédible — qui a servi de symbole. Greenpeace l’a déplacée comme on livre un colis Amazon, avec un message clair : “Vous sanctionnez la Russie… mais vous continuez à acheter son gaz et ses engrais.”
Eh beh.
— Alexis Poulin (@Poulin2012) June 2, 2025
Quelle action coup de poing !
La statue de cire de Macron volé au musée Grévin par Greenpeace, pour la déposer devant l'ambassade de Russie, pour critiquer le double jeu de la France qui importe gaz et engrais de Russie en agitant des sanctions. pic.twitter.com/xHCIfNf8k2
Un coup de com’ ? Évidemment. Un happening de militants en manque d’adrénaline ? Assurément. Mais aussi un miroir grotesque et glaçant de la posture française : on dénonce Poutine dans les micros, mais on passe commande à Gazprom avant le déjeuner.
Frankistan : sanctions vocales, importations réelles
Ah, la France ! Ce pays où l’on est capable de vendre des armes à des dictatures et des leçons de morale au monde entier dans le même souffle. Où les sanctions sont brandies comme un drapeau, pendant que les bateaux déchargent discrètement des tonnes d’engrais russes dans les ports de l’Hexagone.
Macron, en cire ou pas, est l’incarnation parfaite de ce grand écart diplomatique : un président qui prend la pose du chef de guerre à Kiev, et celle du bon client à Moscou.
Le musée Grévin : dernier endroit où Macron reste droit
Le plus ironique dans cette affaire ? C’est peut-être que la version de Macron la plus crédible, c’était justement celle du musée Grévin. Une statue figée, sans couac de communication, sans volte-face stratégique, sans discours contradictoire.
Car le vrai Macron, lui, oscille entre discours de fermeté et livraisons de chèques aux fournisseurs russes, pendant que l’Europe UERSS se félicite d’avoir interdit les… concerts russes.
La guerre oui, mais pas trop. Faut chauffer les bureaux.
Ce coup d’éclat de Greenpeace a au moins le mérite de révéler l’absurde : comment faire croire à une guerre morale contre la Russie tout en finançant son économie par nos achats massifs de gaz, d’engrais, et de ressources ? Sanctionner d’une main, signer des contrats de l’autre. Macron, chef de guerre… mais seulement à température ambiante.
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Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏
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