Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Grippe, piqûre, tabac : la France soigne ses soignants au lance-flamme fiscal

Quand l’Assemblée nationale ressort la seringue obligatoire pour les blouses blanches… et vous l’addition avec.

Il y a quelque chose de rassurant dans la politique française : quand elle ne sait pas quoi faire… elle vaccine. Et quand elle vaccine, elle ne lésine pas sur la symbolique : « protéger les plus vulnérables », « rompre les chaînes de transmission », « reconstruire la confiance » — bref, on se croirait presque dans une publicité pour une assurance obsèques.

Mais cette fois-ci, Mesdames et Messieurs, accrochez vos stéthoscopes : la grippe revient, et avec elle, la bonne vieille obligation vaccinale pour les professionnels de santé. Une piqûre de rappel… au sens littéral.

L’immunité grégaire… sous ordonnance parlementaire

La proposition de loi N° 1722, fraîchement injectée dans les veines législatives du Palais Bourbon, entend rendre obligatoire la vaccination contre la grippe pour toutes celles et ceux qui bossent dans un hôpital, un EHPAD, un cabinet, ou qui osent s’approcher de près ou de loin d’un malade fragile.

Pourquoi ? Parce qu’à l’AP-HP, seuls 19 % des professionnels de santé sont vaccinés contre la grippe. Ce qui, selon le ministère, fait plus peur que le virus lui-même. Alors pour remédier à cela, on fait comme d’habitude : on sort le bâton. Et pour adoucir la piqûre, on offre un bonbon : un remboursement partiel du vaccin… en mode « attention, c’est juste une expérimentation dans trois régions pendant trois ans ».

Trois ans pour savoir si rembourser un vaccin à 6,30 € évite de remplir les urgences. Étonnant qu’ils ne lancent pas un comité citoyen pour ça.

Une grippe, une clope, une taxe

Mais attention, rien n’est gratuit dans la vie. L’article 3 (le fameux « gage » budgétaire), prévoit de compenser les dépenses de santé par une hausse de l’accise sur le tabac. Oui, oui. La boucle est bouclée :
➡️ Vous fumez →
➡️ On vous taxe →
➡️ On vaccine votre infirmière →
➡️ Elle ne vous contamine pas pendant que vous crachez vos poumons.

C’est beau comme un schéma de Santé Publique France.

Grippe, Covid, coqueluche : bientôt le vaccin pour dire bonjour

En France, pour travailler dans un hôpital, il faut déjà être vacciné contre la rougeole, l’hépatite B, la coqueluche et même Haemophilus influenzae type B (qu’on a tous eu dans une dictée sans savoir ce que c’était). Ajouter la grippe dans la collection ne change pas grand-chose, si ce n’est qu’on se rapproche doucement mais sûrement du calendrier vaccinal à l’année, avec rappels à date fixe, bonus fidélité, et peut-être bientôt un abonnement à 9,99 €/mois.

Et pendant qu’on y est : on vaccine les soignants, mais on oublie de leur donner des moyens, du personnel, et un salaire digne de ce nom. Mais bon, on n’attrape pas une grève avec un virus.

Alors, solution sanitaire ou nouvelle piqûre politique ?

Cette proposition de loi est présentée par une brochette de députés bien intentionnés : Agnès Firmin Le Bodo (ex-ministre), Lise Magnier, Anne Le Hénanff, Bertrand Bouyx… Tous bien alignés avec la doctrine du « Pas de vagues, pas de grippe, pas de responsabilités ».
Et surtout : pas un mot sur la liberté individuelle, ni sur le consentement éclairé. Ah si, pardon : vous avez toujours la liberté de changer de métier.

En résumé

La France soigne la santé publique comme elle gère ses finances : à coup d’obligations, d’expérimentations, et de taxes sur les fumeurs.
On ne soigne pas les causes, on pique les symptômes.

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