Ah, les bonnes vieilles méthodes ! Tu veux faire plier une population ? Deux options : la peur ou la taxe. Ou mieux encore : la peur qui justifie la taxe.
La semaine dernière, c’est le Pacifique qui a tremblé — mais surtout les rédactions du monde entier, toujours promptes à sonner l’alarme comme un club de scouts perdus dans une forêt de statistiques anxiogènes. « Alerte tsunami déclenchée ! », titrent les journaux, pendant que les rédacteurs insèrent fébrilement des images de Panama sous l’eau, la Russie en panique, et la Polynésie qui se prépare à l’apocalypse… pour une catastrophe qui n’a pas eu lieu.
Mais attention, hein : « ça aurait pu ». Et c’est là tout l’art du storytelling moderne.
Tsunami émotionnel : l’eau monte… dans nos impôts
De 1952 à 2024, les vagues ont fait des morts. C’est terrible. Mais ce n’est pas une raison pour transformer chaque tremblement en drame planétaire prétextant une régulation de plus. Ce que nous prépare la prochaine réunion des ministres de l’Éco-catastrophisme ? Une taxe, bien sûr.
🌀 Taxe tsunami solidaire
Le principe : plus tu vis loin de la mer, plus tu paies. Ben oui, t’as pas de risque, alors tu cotises pour ceux qui habitent à Hawaï ou au bord de la Loire (coucou la montée des eaux).
🌀 Malus sismique sur les piscines privées
Parce que la piscine, c’est comme l’océan… sauf qu’elle ne tue pas. Et qu’elle est souvent au soleil. Deux raisons suffisantes pour la punir fiscalement.
🌀 Tremblement climatique
Une nouvelle branche du Nutri-Score étendue à la géologie : ton département sera classé A (sol stable) à F (bientôt englouti). Et devine quoi ? Les départements classés F paieront plus d’éco-participation… sur les cartouches d’encre. On ne sait pas pourquoi, mais c’est scientifique.
Panique sur commande : l’industrie de l’alerte à plein régime
Tu croyais que les pandémies, c’était du passé ? Tu pensais que le mpox allait suffire à remplir les colonnes anxiogènes ? Tu rêves. Les tsunamis sont la nouvelle star des cycles de peur, recyclée pour 2025 avec effets spéciaux, photos de ponts submergés, et experts en chemisette hawaiienne.
Mais soyons justes : les tsunamis sont réels. Tout comme le changement climatique, la tectonique des plaques, et les méduses dans les criques. Le vrai problème, c’est l’usage politique de la peur, ce petit surf glissant vers plus de contrôle, plus de normes… et surtout plus de prélèvements.
Bientôt un « Plan Orsec Tsunami » pour Paris ?
Pourquoi pas ? On aura bien eu un « plan canicule » en Bretagne. Alors soyons logiques : les sirènes résonneront sur le périphérique, les habitants seront invités à évacuer vers la forêt de Fontainebleau, pendant que les bourses plongent et que la taxe anti-vague est votée en 49.3, au nom de la « solidarité planétaire ».
Alors on tremble ? Oui. Mais pas à cause de la mer. À cause de ceux qui surfent dessus.