En 1971, un livre — Gouvernants invisibles et sociétés secrètes— exposait deux textes sulfureux : le Pacte synarchique et les Protocoles. Leurs points communs ? La conviction que les masses ne bougent jamais seules. Qu’on les maintient dans la peur, la misère, le brouillard médiatique… et qu’on appuie sur le bouton au moment opportun pour transformer la colère en « mouvement populaire ».
Avance rapide jusqu’à septembre 2025 : les syndicats et les partis politiques ont flairé le bon filon et se sont jetés sur la révolte citoyenne « Bloquons tout » comme des vautours sur un pique-nique. Résultat : un slogan digne d’un festival rock de troisième zone, avec badges fluorescents en prime, pendant que les chaînes d’info installent le tapis rouge pour Bruno Retailleau et sa troupe de préfets. Eux, comme des vigiles de boîte de nuit, annoncent déjà une répression « rapide et ferme »… sauf que là, on ne parle pas d’ivrognes à recaler, mais de citoyens en colère.
Pile-poil la mécanique décrite il y a plus de cinquante ans : d’un côté on chauffe la marmite, de l’autre on a déjà prévu les pompiers.
Ce que disent les pages de « Gouvernants invisibles et sociétés secrètes »
En lisant …, on découvre des recettes dignes d’un manuel de cuisine sociale :
- Créer la misère pour rendre les foules dociles ;
- Attiser la haine pour orienter l’énergie là où il faut ;
- Contrôler la presse afin que l’opinion se sente révoltée… mais pas trop, toujours dans les clous ;
- Déclencher la révolte quand c’est utile, jamais avant, jamais après.
Bref, la révolte n’est pas un cri du cœur, c’est une partition dirigée à la baguette.
Le 10 septembre en mode copier-coller
Que voit-on en 2025 ?
- Des citoyens étranglés par l’inflation, les taxes et les franchises médicales….
- Des médias qui, tour à tour, allument le brasier (« les Français n’en peuvent plus ») puis brandissent la peur (« attention aux casseurs, attention au chaos »).
- Des ministres qui sortent leurs notes secrètes comme un mode d’emploi de la répression : « pas de blocage, pas de sabotage, tapez vite et fort »…
Ce scénario n’a rien de spontané : il ressemble trait pour trait à ce que décrivaient déjà les Protocoles et le Pacte synarchique compilés dans … : une révolte mise en scène, calibrée, encadrée.




Et Hutin le rappelle lui-même : les fameux Protocoles ne sont pas une vérité révélée mais un faux manifeste, fabriqué de toutes pièces par la police secrète du Tsar, puis recyclé à travers l’histoire. Mais faux ou pas, leur efficacité tient au fait qu’ils servent de recette intemporelle : un manuel de manipulation qui détaille comment installer, étape par étape, un régime autoritaire moderne. En d’autres termes, la valeur de ces pages n’est pas historique mais méthodologique : elles montrent comment on fabrique une dictature… et pourquoi ça marche encore aujourd’hui.

du livre Gouvernants invisibles et sociétés secrètes de Serge Hutin
L’illusion du peuple libre
Le citoyen lambda croit “tout bloquer” le 10 septembre. En vérité, il essaie de bloquer l’injustice qui l’écrase, pendant que d’autres, bien planqués dans les coulisses, se bidonnent de le voir suer pour un monde qu’ils tiennent déjà ficelé.
Les élites, elles, ne se contentent pas de prévoir la sortie : elles verrouillent la salle, sortent les uniformes et distribuent des discours musclés. Au final, rien ne change… pire, la répression s’installe durablement. La révolte n’est qu’un exutoire contrôlé, jamais une révolution.
Alors, avant de brandir un drapeau ou de crier “Bloquons tout”, prenez le temps de plonger dans Gouvernants invisibles et sociétés secrètes de Serge Hutin. Vous verrez que ce qui se joue en 2025 avait déjà été écrit en 1971 : les recettes de la manipulation, le mode d’emploi des révoltes téléguidées, et la mécanique bien huilée de la répression. À lire comme on lirait un manuel interdit, celui qui vous fait comprendre que rien n’est spontané… et que tout est orchestré. Bref, un livre qui n’a pas pris une ride, sauf peut-être dans le papier jauni.
Albert Einstein affirmait = « On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés »
« Le problème de notre société aujourd’hui, c’ est que les gens, les politiques ne veulent pas être utiles mais importants. »
Une crise qui dure depuis 50 ans, ce n’est pas une crise mais un système.
« L’Histoire du projet Européen en France depuis 1970, est une suite de mensonges sur lesquels des politiques et les médias se mettent d’accord. »