Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

Décrets sortis en cachette : Bayrou et Macron doublent les franchises médicales dans le dos du Parlement

On connaissait le fameux « passage en force » du gouvernement. Voilà maintenant la version XXL : trois décrets sortis discrètement pour doubler les franchises médicales, (source : L’humanité) signés dans le dos du Parlement, pendant que Bayrou prépare son vote de confiance du 8 septembre. Pendant qu’on parle de démocratie et de débat, l’exécutif publie ses textes en catimini pour plomber un peu plus l’assurance-maladie.

Des patients transformés en tiroirs-caisses

Concrètement, les franchises passent de 2 à 4 € minimum par acte médical, jusqu’à 5 € maximum (contre 3 aujourd’hui). Le nombre de participations forfaitaires bondit de 25 à 50 par an, et leur plafond grimpe de 50 à 100 €. Les franchises sur les médicaments, actes paramédicaux et transports sanitaires, elles, doublent : 1 € → 2 €, 4 € → 8 €. Et tout cela dès janvier 2026. Bref, les malades deviennent officiellement des consommateurs surtaxés, comme l’avait déjà suggéré Catherine Vautrin en expliquant qu’il fallait « arrêter de croire que l’assurance-maladie, c’est gratuit ».

Austérité : soigner les chiffres plutôt que les malades

Bayrou avait juré en juillet que « la santé ne peut pas être un marché ». Mais à lire ces décrets, la santé ressemble surtout à un nouveau supermarché de l’austérité : on met en rayon les soins, on colle des étiquettes plus chères, et on laisse les Français choisir entre se soigner ou payer leurs factures. Déjà, 37 % renoncent à des soins pour raisons financières. Avec ces mesures, ce chiffre risque de devenir la norme.

La CGT crie à la provocation, la Cnam demande un report

Syndicats et Cnam montent au créneau. Sophie Binet parle d’une « provocation », et le président de la Cnam lui-même demande le report de ces textes, rappelant qu’ils auraient dû être intégrés au débat parlementaire. Mais peu importe : la loi permet au gouvernement de les publier sans le moindre vote. Quand on a l’arme des décrets, la démocratie devient un gadget de communication.

La méthode Macron-Bayrou : d’abord punir, ensuite demander confiance

Le plus ironique ? Bayrou explique qu’il va « se soumettre » à un vote de confiance des députés le 8 septembre. Sauf qu’avant même de connaître l’issue de ce vote, il fait passer en douce des mesures explosives qui vont coûter cher aux assurés. Autrement dit : on vous impose l’austérité, et après on vous demande si vous êtes d’accord.

Le double discours permanent

Rappelons-le : Bayrou expliquait il y a quelques jours que « les Français devaient assumer leur part de responsabilité dans la dette », car ce sont eux qui « consomment la dépense publique ». Traduction : si la Sécu est dans le rouge, ce n’est pas la faute des gouvernements qui ont organisé le déficit, mais des malades qui consultent. Voilà l’esprit des décrets : faire payer plus cher ceux qui osent tomber malades.

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