Attention, ici, l’actualité est revisitée avec une touche d’ironie et de second degré. Ce contenu est purement humoristique et n’a pas vocation à refléter une vérité absolue. Prenez-le pour ce qu’il est : une invitation à rire et à réfléchir, rien de plus ! 😏

« Bloquons tout le 10 septembre » : Bruno Retailleau sort la notice Ikea de la répression

Ah, la rentrée ! Pendant que certains reprennent le chemin du bureau avec leur thermos de café froid, d’autres préparent leur gilet jaune (ou rouge, ou multicolore, peu importe) pour le grand karaoké social du 10 septembre : « Bloquons Tout« . Et devinez qui s’invite à la fête ? Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, qui a décidé de distribuer aux préfets une jolie petite note ultra-ferme. (source : RTL) En gros : pas de blocage, pas de sabotage, pas de contestation qui déborde. Bref, « circulez, y’a rien à voir »… sauf des CRS bien huilés.

La stratégie Retailleau : « Débloquez vite, tapez fort, souriez »

Dans sa prose administrative digne d’un manuel de sécurité incendie, Retailleau demande aux préfets d’empêcher toute tentative de blocage. Les « cibles » sont listées avec soin : gares, aéroports, dépôts pétroliers, centrales électriques, universités et même Rungis. Autrement dit, tout ce qui peut servir à faire vivre le pays… ou l’arrêter.

Et comme toujours, les mots sont choisis avec élégance : menaces « diffuses mais réelles », « aucune dégradation tolérée », « interpellez systématiquement ». En clair : zéro tolérance, maximum matraques.

Manifestants encadrés comme à la maternelle

Attention toutefois, nuance subtile : les manifestations déclarées, elles, seront « accompagnées et sécurisées ». Traduction : tant que vous restez dans les clous, on vous tiendra gentiment la main sur le trottoir. Mais si vous avez l’audace d’improviser un détour vers une raffinerie ou un péage, attendez-vous à voir débarquer la brigade anti-bloqueurs version fast-food : rapide, mobile, et pas vraiment souriante.

Retailleau, Bayrou et l’art de relativiser

Pendant ce temps, François Bayrou commente la mobilisation annoncée de 100 000 personnes. Pour lui, ce chiffre est « bas ». Pas de quoi trembler donc. Sauf que, dit-il, ce n’est pas le mouvement qui l’inquiète mais « la situation du pays ». Là-dessus, difficile de lui donner tort : quand un ministre en est réduit à écrire des notes où tout est sous contrôle… c’est souvent que plus rien ne l’est.. comme notre dette française.

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